Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 19:16

      Sans-titre-copie-1-copie-1

Tiens c'est mercredi, et mercredi c'est première fois. voilà de la réalité intangible ou je ne m'y connais pas ! On (Zette, Mhf,
 OrfeenixJoufflette, Cortisone, Hadalalibella, JulienChrisPetit Scarabée , CathyLaora Lulu  et Jean-Michel) se débrouille depuis un an pour concocter, de bric et de broc des billets par les quel nous tentons de vous faire découvrir quelque premier émoi, première terreur, première fierté. Aujourd'hui le curseur s'est arrêté sur
Premier Bricolage

 

 

Avant de commencer à énumérer des souvenirs, permettez moi de souhaiter la bienvenue à Bouille qui a distrait un instant aux soins qu'exigent Marius et Bandit pour demander à intégrer notre groupe.

Gageons que ce grand promeneur  philanthrope saura nous faire partager des premières fois printanières à mi chemin entre l'écurie et le sentier muletier.

http://img5.cherchons.com/marchand/pmcdn.priceminister.com/photo/863255975.jpgBricolage. Je n'ai pas souvenir d'avoir été un enfant bricoleur. Il y avait bien sûr à faire dans la maison de mon enfance et je me souviens de la fierté de mon père qui avait fabriqué à l'aide d'un réveil et de quelques fils électrique un tableau de bord qui commandait l'allumage automatique de l'éclairage du poulailler, tôt le matin, afin que les poules pondent plus. De mon côté, ie me contentais de jouer avec des cubes ou avec la Maison Forestière sans aucune ambition pratique. Je me souviens aussi que dans l'appartement de mes grands parents où j'ai passé quelques mois en pension, les outils étzient rangés dans u n tiroir de la table de la cuisine, que j'étais un peu fasciné par ces objets magiques qui permettaient de réaliser tant de merveilles mais qui m'étaient interdits, j'aurais bien  pu me blesser. Il y avait aussi dans cet appartement l'atelier de reliure de ma marraine avec une presse à vis, des instruments tranchants encore plus  proscrits que les autres outils. Non, je ne me souviens pas avoir jamais bricolé dans mon enfance. http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRVx-4IpZVlKS_CZxPWFdIvOFLiwOV0pltpNBpXlmd7Du3rrzjD8AJe me souviens des cours de Travaux Manuels à l'école, où l'on apprenait à découper du contreplaqué avec une scie à fil et ensuite à rendre la coupe plus lisse avec du papier de verre. Jeune adulte, je vivais dans des chambres meublées dans les quelles je ne me suis pas beaucoup investi et où je ne pense pas avoir réalisé grand chose. A part déboucher le siphon d'un lavabo engorgé de cheveux, peut-être. Il me semble que je n'ai commencé à bricoler que lorsque, marié et père d'une petite fille, je me suis trouvé pour la première fois dans mon appartement où j'ai pu poser du papier peint, mettre des étagères au dessus de la cuvette des toilettes et depuis, je n'ai pas arrêté et j'arrive à y trouver du plaisir.

 


 

Tiens, la date d'aujourd'hui m'inspire une petite chanson

 

 

 

Partager cet article
Repost0
23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 15:59

 

Jeudi en poésie du 23 février :

chanson !

 

C'est ce que nous demande Lenaïg, bien dans la note !

Dans ces temps malmenés où d'aucuns tentent de réveiller en nous la crainte du différent, je veux vous faire partager L'Étrangère de Louis Aragon, mise en musique par Léo Ferré et interprêtée par JeHaN. Que voulez vous ? c'est riche en souvenirs de jeunesse !

 

L’Etrangère

Il existe près des écluses 
Un bas quartier de bohémiens
Dont la belle jeunesse s'use
 
À démêler le tien du mien 

En bande on s'y rend en voiture, 
Ordinairement au mois d'août, 
Ils disent la bonne aventure 
Pour des piments et du vin doux

 
On passe la nuit claire à boire
 
On danse en frappant dans ses mains, 
On n'a pas le temps de le croire
 
Il fait grand jour et c'est demain

.
On revient d'une seule traite
 
Gais, sans un sou, vaguement gris, 
Avec des fleurs plein les charrettes
 
Son destin dans la paume écrit.

J'ai pris la main d'une éphémère 
Qui m'a suivi dans ma maison
 
Elle avait des yeux d'outremer
Elle en montrait la déraison.

Elle avait la marche légère
Et de longues jambes de faon,
 
J'aimais déjà les étrangères 
Quand j'étais un petit enfant

Celle-ci parla vite vite 
De l'odeur des magnolias, 
Sa robe tomba tout de suite 
Quand ma hâte la délia. 

En ce temps-là, j'étais crédule 
Un mot m'était promission, 
Et je prenais les campanules 
Pour des fleurs de la passion 

À chaque fois tout recommence 
Toute musique me saisit, 
Et la plus banale romance 
M'est éternelle poésie 

Nous avions joué de notre âme 
Un long jour, une courte nuit,Puis au matin : "Bonsoir madame"
 
L'amour s'achève avec la pluie.

Louis Aragon Le Roman inachevé

 

 

 

Partager cet article
Repost0
22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 19:20

Sans-titre-copie-1-copie-1.jpg

 

C'est mercredi, c'est première fois et il va falloir ne pas décevoir ZetteMhfOrfeenixJoufflette, Cortisone, Hadalalibella, 
JulienChris
Petit Scarabée , CathyLaora Lulu  et Jean-Michel.

 

 

Voulez vous que je vous dise, cette semaine il veulent que nous parlions de nos premiers souvenirs de carnaval. Eh bien, je n'ai pas de souvenirs de carnaval et je me sens tout nu !

image001.jpg

Pourquoi aurais-je eu envie de me déguiser alors que j'étais aussi beau au naturel ?


Pour quelle obscure raison serais-je allé me me réjouir avec une bande de plaisantins alors qu'on s'amuse aussi bien en famille ?parc-de-proces-juillet-1956--2-.jpgOui, c'est moi qui suis en train de bailler, un peu caché derrière. Tout petit, j'avais déjà très mauvais esprit !

 


 

 

J'ai quelques souvenirs d'enfance. Un faux nez, pourvu de lunettes sans verre et d'une moustache de laine noire. L'odeur de carton poussiéreux et l'élastique dans le quel mes cheveux s'entortillaient, du mal que ça faisait quand ils s'arrachaient au moment de remettre mon visage à nu. J'aperçois aussi un masque de Mickey, ses grandes oreilles noires et rondes. L'odeur en est différente, elle me rappelle celle des poupées de ma petite soeur. C'est une odeur de bakélite, dit mon papa, mais je ne sais pas ce que c'est que la bakélite. Le museau est si long que j'ai beau tirer la langue aussi loin que je puisse, je n'arrive pas à toucher le masque. Je ne connaitrai pas le goût de la bakélite !

       

Vous ne voudriez

 quand même
 pas que je mette
un nez de clown
pour
vous séduire  ?


Partager cet article
Repost0
20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 08:00

Le chapeau n'est plus à la mode. Ce qui était du temps de mes parents la tenue obligée pour qui tenait son rang devient aujourd'hui la marque d'originalité de quelques uns, qu'ils soient  reine d'Angleterre ou Amélie Nothomb. Seuls les enfants protègent encore leur jeune chevelure. Je me suis donc glissé dans la peau de l'enfant paresseux pour relever le défi que nous propose Lenaïg pour les Croqueurs de mots.

Défi des Croqueurs n° 75 - Proposition de Lenaïg

 

P1040111.JPG

 

 

 

 

Qu'il est beau, mon chapeau !

Que cache cette capuche ?

Il y en a sous son bonnet ! ...

 

En bref : couvre-chef !

A partir de ce mot, on écrira ce qu'on voudra !

Une seule condition : glisser Qui m'aime me suive ! dans son texte.

 

Page à programmer pour 8 h 00 lundi 20 février 2012

Indiquer Défi n° 75 dans son titre

 

 

 chapeau bas lenaïg, j'ai aimé ton défi


Pour les croqueurs de mots je vais sans barguigner

Ecrire en quelques vers une histoire amusante

Comme un bon paresseux et répondre à l’attente

Que mes lecteurs ce soir aura fait trépigner


En croisant ton regard, Lenaïg, belle dame

J’eusse aimé grand seigneur soulever mon chapeau

Pour bien te saluer comme un bon damoiseau

Mais je suis tête nue et passe pour infâme.

 

Je sortis sans chapeau, souriant dans le vent

On pouvait même voir flotter ma chevelure

Dans le froid courant d’air qui tentait l’aventure

De chasser sans remords des souvenirs savants

 

Ce vent, cruel frimas affronté sans casquette

Faillit dans mon délire me laisser oublieux

De  contrainte donnée à qui hante ces lieux :

Oh ! qui m'aime me suive et que sonnent trompettes !

 


 

Partager cet article
Repost0
16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 16:40

Quand jeudi c'est poésie Lenaïg veut nous entendre gazouiller oiseau

Caché derrière ses plumes, il ne m'inspire pas.

Le printemps bienrôt là le fera pépier, je reste sourd,

  Son chant me laisse indifférent

envieux de Baudelaire  décrivant l'albatros,

jaloux de Prévert qui du pinson nous charme...

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 11:07

Sans titre-copie-1

Pour la première fois, retournez à la case dimanche
Partager cet article
Repost0
14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 00:23

 

 

Dimanche, nos petites filles

étaient à la maison !

Partager cet article
Repost0
12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 10:39

Cette nuit, on était entre samedi et dimanche et je me suis crû arrivé à mercredi ! Peut-être simplement parce que mes petites filles étaient là, et que c'est souvent le mardi soir que leur maman nous les confie...
Alzheimer ?


Partager cet article
Repost0
12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 08:00

Sans titre-copie-1

C'est l'hiver, il fait froid et l'on ressort les bonnets, les couvertures en polaire, les chaussettes molletonnées et on réfléchit à nos premières fois.

ZetteMhfOrfeenixJoufflette, Cortisone, Hadalalibella, JulienChrisPetit Scarabée , CathyLaora Lulu  et Jean-Michel se creusent la tête pour trouver un thème original pour la semaine et après quelques hésitations, nous tranchons pour évoquer notre première vacance à la neige. C'est fou comme on peut être imaginatifs, quand même ! 

Je vous ai déjà dit, ici ou là, que les vacances n'étaient pas le fort de la famille. Les budgets étaient bien trop serrés au quotidien pour songer à en consacrer une part aux escapades vacancières...

Pourtant, j'ai eu l'occasion une fois de goûter  aux joies des pentes enneigéesskivalloire-ski-skieur4.gif et je vais vous le raconter.

1960, nous arrivons à Marseille après quelque années passées à Nantes. Dans l'église où il assistait à la messe mon papa reconnait  un de ses amis d'enfance qu'il n'avait pas revu depuis avant la guerre et qui, comme lui même, menait une forme de vagabondage qui leur permettait de se retrouver. Ils se retrouvent donc et découvrent comment ils ont évolué chacun de leur côté. Leur amitié renaît et leur permet à chacun, exilés qu'ils sont dans une ville qui leur paraît à tous deux exotique et un peu impénétrable, de recréer un lien social et le début d'un réseau de relation. G., l'ami de papa, a deux grandes filles, Ch. un peu plus âgée que moi et M. un peu plus jeune. Ils ont une maison au col de Larche où ils passent leurs vacances. La femme de G., L. est conseillère municipale de ce village et elle est très liée à Madame le Mairenouveau-0246.JPG du village qui est aussi la propriétaire de l'hôtel. Je ne me souviens pas comment s'est établi le projet, toujours est il que j'ai rejoint la famille pendant les vacances de Noël. Nous avons fait le tour des connaissances pour trouver en pret un fuseau de ski, un anorak, nous sommes allé acheter des caleçons longs et je suis parti avec JP, le fils de madame le Maire, par l'autocar qui rejoignait Marseille à Barcelonnette. J'étais logé à l'hôtel. Sur place, on me trouva des chaussures et de skis et en route ! Le matin JP m'emmenait voir l'employé qui faisait fonctionner le remonte pente. Nous lui proposions d'aller boire un café et pendant ce temps qu'il s'absentait  nous veillions à ce que tout se passe bien, en contrepartie de quoi nous pouvions utiliser la remontée aussi souvent que nous le voulions dans la journée, sans avoir à payer ! On m'expliquait quelques rudiments de la pratique du ski et j'essayais de descendre tant bien que mal. Je suis loin d'avoir été un champion.

Il y avait aussi, un peu plus loin sur le col un champ en pente où les jeunes du village avaient bricolé une sorte de remonte pente au ras du sol, sans portiques ni perches : un cable en cercle agrémenté d'anneaux aux quels on s'accrochait était actionné par un moteur de 2CV... Je garde de ces quelques jours le souvenir d'aventures assez extraordinaires.

Partager cet article
Repost0
10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 09:54
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : quelques conneries sans prétentions
  • : De petits délires inoffensifs, conçus à la hâte et publiés avant toute réflexion. Si vous y trouvez ne serait ce que l'ombre d'un sourire vous m'en verrez ravi et récompensé de la peine que j'ai prise. Je ne le crains pas le ridicule. J'ai parfois quelque remord, un tantinet d'autocensure pourrait parfois m'éviter une rougeur confuse, mais la vie est trop courte pour être sérieux.
  • Contact

Texte Libre

Recherche

Y'a des amis

Et en plus, pour qui aime :

Liens