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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 07:00

    Sans-titre-copie-6.jpg

 

première fois du mercredi avec Zette, MHF, Orfeenix, Joufflette, Cortisone, Hadalalibella, Julien


Cette semaine, la décision a été difficile. Fallait il parler de nos premiers pas dans un hôpital, au risque de réveiller des souvenirs vraiment pénibles, ou bien raconter un premier gros bobo, peut-être plus croustillant ?

Mon front en garde la trace !

Oui, je garde le souvenir d'un premier gros bobo. C'est pourtant un souvenir lointain, j'étais encore tout petit. Ça se passait dans la maison de ma première enfance, celle que je vous ai déjà un peu décrite lorsqu'il s'agissait d'un premier animal.  Je m'en souviens  d'autant plus qu'il y a un parfum de transgression dans cette aventure. C'était l'été et mon cousin B , mon préféré, mon plus proche, était venu nous rendre visite dans notre campagne normande. Nous jouions à colin-maillard, et c'est moi qui avais les yeux bandés. Nous étions sur le lit de mes parents. Enfin, quand je dis le lit, c'était un sommier posé sur des briques pour ne pas être directement sur le sol humide. Ce qui devait arriver arriva, je suis tombé du lit, la tête la première, le front directement sur la brique du pied du lit. Il a fallu faire venir le bon docteur Guenière qui fit trois points de suture et la cicatrice est encore visible, plus de soixante ans plus tard !

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 17:39

Les Tags auxquels se livrent les blogueurs

(ah ! quels enfants)

vous savez déjà ce que j'en pense :

 

http://envladesphotos.blog.lemonde.fr/2009/03/27/ou-lon-cause-du-tag/

"Le blogueur est d'un naturel facétieux, vous ne l'ignorez sans doute pas, ma chère Aglaé, susurra la baronne après avoir posé soigneusement sa tasse de thé" 
Elle toussota avec l'exquise distinction qu'elle manifestait en toute circonstance...

Je vous en ai déjà parlé, une des façons coutumière pour le blogueur de manifester son esprit primesautier (chic, c'est le printemps) consiste à provoquer quelques confrères en délirade sur la toile (on croise plus de consoeurs que de confrères, c'est un fait avéré, mais, en grammairele masculin continue à l'emporter) elle consiste donc à provoquer en un défi auquel on s'est soi même soumis de vagues connaissances dont on imagine qu'elles sauront apprécier la plaisanterie (à moins qu'on ait le secret objectif de se les mettre irrémédiablement à dos). C'est cela qu'on appelle tag entre initiés.

http://envladesphotos.blog.lemonde.fr/2008/12/17/guet-apens-sur-la-toile-quyen-gop-ngay-%C2%BB/
 


http://fr.wiktionary.org/wiki/guet-apens |
Piège tendu pour y faire tomber quelqu’un|
qu’on veut tenir à sa merci.             |
Ce n’est point une rencontre ni un duel, |
c’est un guet-apens. |

    qu'est-ce qu'un tag ?
pas une Turbine à Gaz,
pas les Transports de l'Agglomération Grenobloise
même pas un Trouble Anxieux Généralisé (je suis pourtant un grand malade)
il s'agit d'un questionnaire transmis de blogs en blogs.

Quelque chose comme les chaînes de l'amitié qui circulaient dans ma lointaine adolescence : "Recopie cette lettre et adresse la à dix de tes amis. Childéric, qui a brisé cette chaîne a vu son chien mourir, les dents lui sont tombées et ses cheveux répandent une odeur de fétide fumier !" sauf qu'ici il n'y a pas de menace et que l'on n'est condamné qu'à transmettre à 3 autre blogueurs de connaissance.
Pas de menace certes, mais quand même une sacrée pression : le défi est public et mes 723 lecteurs quotidiens (en moyenne) sont à l'affût pour voir comment je vais le relever !
http://envladesphotos.blog.lemonde.fr/2008/12/21/embarrasse/

Et puis voilà qu'en cet aimable mois de juin, Zette choisit à son tour de m'embarrasser. Qu'elle en soit remerciée.
En peu de mots voici ce dont il s'agit : Zette a été la victime d'un mauvais plaisant, d'un vil flagorneur qui prétend qu'elle peut justifier de l'exceptionnelle qualité de détenteur du prestigieux

KREATIV BLOGGER AWARD
 Kreativ_Blogger_Award
  

 en se pliant à SEPT misérables conditions

 1. Remercier la personne qui vous a donné ce prix.  
2. Mettre le logo sur votre blog.
3. Mettre le lien vers la personne qui vous l’a envoyé.
4. Dévoiler sept choses sur vous.
5. Nommer sept blogs qui devront faire comme vous. 
 6. Mettre le lien des sept blogs. 
7. Prévenir les personnes concernées  


Peut-on imaginer plus pitoyable facétie, qui pourrait se plier à d'aussi stupides injonctions ? Eh bien ! le croirez-vous ? 
Zette l'a fait. Et qui plus est, elle m'a choisi comme victime de ce petit jeu, en compagnie de six autre personnes que je côtoie sur la Toile et que j'apprécie. Vous parlez d'une traîtrise ! Et moi, lâchement, je lui emboite le pas. Faut encore que je trouve sept secrets inavouables à vous dévoiler et j'aurai rempli toutes les conditions.

  1.  
    1.  
      1.  Il y a des fois où je me fais honte.
      2. Je chausse du 41.
      3. Je n'ai jamais su jouer au foot.
      4. Je vais avoir sept amis en moins.
      5. Je ne sais pas lequel des sept péchés capitaux est le plus délicieux.
      6. Pourquoi la semaine de de sept jours ?
      7. Ça me gave d'avoir à trouver une septième confession.

Enfin, les sept privilégiés auxquels je refile la patate chaude sont

  1.  
    1.  
      1. Papoteur
      2. Cortisone
      3. Lilith
      4. Cricri's
      5. Monelle
      6.  Haldalibella 
      7. Tricôtine

 


 

   

 

 

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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 17:21
Le principe ?
Le vendredi
- Une photo insolite, étrange, rigolote... avec ou sans commentaire sur ton blog
- Un mail pour me prévenir de ta participation sur mon blog
Et à la clé, un voyage de blog en blog.
C'est chez 
Cricri que ça se passe

#mce_temp_url#

Je reviens celle semaine à la joyeuse contribution que propose Cricri.

Plongée dans mes archives, choix d'une photo n'ayant pas encore eté publiée (elle ne le méritait sans doute pas) et visite de ceux qui jouent aussi le jeu 

 Marie-Neige,ArwenMagdaMarieTortueMyliseAnne Laure T,  NikitaMeeemyselfandiiiAnneMaman LuluMam I , Stéphie et les cacahuètesTiphaineBroisha...

Agréable promenade ! 

DSCF7868.JPG

Traces sur le cuir

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 07:00

Sans-titre-copie-4.jpg

 

 C'est reparti pour une nouvelle première fois du mercredi avec Zette,  MHF,  Orfeenix, JouffletteCortisone,  HadalalibellaJulien et  Lilith

Cette semaine nous avons convenu de parler de notre premier souvenir de spectacle vivant. Où avons nous contracté ce goût à aller s'enfermer avec de silencieux inconnus  dans une salle obscure, pendant une heure ou deux, pour fixer notre regard sur d'autres inconnus qui s'agitent et bavardent dans un cône de lumière ?

La première fois dont je me souvienne, c'est Fernand Raynaud au Cirque Amar. C"était en 1959. J'avais donc déjà 12 ans et c'était l'année de la naissance de mon cinquième petit frère. Est-ce à l'occasion de cette naissance que je me suis retrouvé chez mes grands parents et qu'ils ont convié le petit paysan que j'étais à cette féerie inattendue ? Je ne sais pas, peu importe l'occasion, mais je me rends compte qu'il y avait des avantages à être l'aîné des petits enfants. Je peux comprendre que ma petite sœur, mes six petits frères, mes cousins aient pu parfois me considérer comme le « choucou de Bonne Maman »  et en concevoir de la jalousie ! 

J'étais assis à côté de ma marraine, la jeune sœur de maman restée célibataire  qui était parfois un peu exubérante. Fernand Raynaud avait interprêté ses sketches et la salle réclamait "Une autre, une autre". Ma marraine m'a alors incité à crier "Bourreau d'enfants", ce que je fis immédiatement. Au bout d'un instant, l'artiste fit un signe d'apaisement et prononça avec son accent inoubliable -"Je vais vous faire la contentation !" et il nous a raconté "Bourreau d'enfants"

Si c'est pas du souvenir !  

Vous savez quoi : j'ai encore oublié Joufflette !

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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 23:55

D'un livre que je n'ai pas encore lu 

Samedi 28 mai 2011, demain c'est la fête des mères. J'ai la particularité d'avoir épousé une personne qui exige de moi que je célèbre en son honneur la Fête des Mères, sous le prétexte que c'est de mon fait qu'elle est devenue mère, justement. Je m'incline.

En route pour Orgeval http://www.artdevivreorgeval.com/ACCUEIL/images/Accueil_03.gif (cet article n'est pas sponsorisé) où je suis convaincu (il ne faut jamais s'avouer vaincu) que je trouverai l'objet qui ravira ma princesse. J'aime flâner dans les librairies.

Même si http://www.artdevivreorgeval.com/MAGASINS/UNIVERS%20DU%20LIVRE/UNIVERS-DU-LIVRE-LOGO.gif (cet article n'est pas sponsorisé) ressemble plus à une grande surface qu'à l'échoppe d'un bouquiniste j'apprécie d'y traîner, à l'affût de quelque plaisir. Comme sur une brocante vide grenier du dimanche rural, je vaque d'un présentoir à l'autre, soupesant ici un livre enluminé, feuilletant là un roman dont le titre m'a aguiché, sans avoir nécessairement l'intention d'acheter (excusez moi, vendeurs, ce n'est pas grâce à moi que vous pourrez faire fortune, je ne suis qu'un grippe-sou) Et puis, au détour d'une allée, la rencontre espérée encore qu'inattendue, l'ouvrage que je vais pouvoir offrir avec l'assurance de plaire.

http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTAXSCet48jxLfVtRIo2Mzll-E4Z-03oBFwqFEnO-zCpd604Ag4

Je ne connaissais pas. Je n'en avais jamais entendu parler. Martine Delerm, son nom m'évoquait Philippe et sa Première Gorgée de Bière, Vincent  et , par exemple.

Le livre d'une femme qui évoque le nom de sa mère, de la mère de sa mère, voilà qui m'apparut adapté pour fêter la mère de mes enfants qui se passionne pour la généalogie. Acheté !

Une habitude contractée à la fréquentation de blogs : j'ouvre souvent un livre à la page 123 et je lis les cinq lignes suivant la quatrième ligne de cette page. Si ces quelques mots me séduisent, je présage que le livre entier sera plaisant. Eh bien là, pas moyen : la page 123 ne comporte que quatre lignes : 


«JUIN 1998  NOUS AVONS LOUÉ une maison en Livradois. Entre Ambert et Ariane, à quelques kilomètres de Novacelles, Saint-Bonnet-le-Bourg, Doranges.
Cela s'est décidé très rapidement, comme toutes les choses importantes de la vie. »

Adjugé ! Je ne pourrai pas être déçu par ce livre là. 
C'est aussi l'occasion de découvrir un éditeur que j'ignorais encore : Elytis. Je craignais au départ qu'il soit un peu cul-béni, bêtement, parce que ses livres se trouvaient à La Procure. La découverte de son catalogue suffit à rassurer le paillard impénitent que je suis. Et puis en fait, pour de vrai, à la Procure on trouve bien autre chose que des bondieuseries, c'est même une librairie plaisante où j'aime aussi à traîner mes basques.
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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 22:25

 

 

logo110-copie-2.jpg

"Eh bien, papi, aurais tu du retard à l'allumage ? Faut-il que l'on te prête une manivelle ?" La jeune femme se gausse, elle sait bien qu'en fait ce retard est simplement dû à l'innocente vexation du vieillard que MHF n'a pas trouvé assez original la semaine dernière !

La coupe maison, on y a tous droit enfant ;-)

Commentaire n°5 posté par MHF il y a 5 jours à 20h35

C'est vrai, qu'est ce que je suis banal ! 

Réponse de papiluc il y a 5 jours à 22h30

Il m'est difficile d'évoquer ma première voiture, simplement parceque je n'arrive pas à choisir celle dont je vais vous parler. Je me souviens de la première voiture à friction que m'avait offert mon oncle Gérard, le plus jeune frère de mon père qui rentrait du Maroc pour nous présenter la belle dame corse qu'il avait épousé là bas à l'insu de ses parents... J'avais peut être déjà quelques Dinky Toys, mais celle là fut vraiment une première dont je me souviens encore.

Je me souviens aussi de la première voiture que j'ai conduit dans les pentes de la Vallée de la Grande Chartreuse. C'était la 2CV d'un certain Bernard avec lequel j'étais parti un été en camp d'adolescent avec quelques camarades du lycée, les Jeunes Étudiants Chrétiens, première manifestation d'indépendance vis à vis de la famille qui rejetait toute appartenance à un groupe quel qu'il soit. Je n'avais jamais été tenté d'essayer avant, alors que mes deux frères plus jeunes que moi manoeuvraient déjà régulièrement la 4CV de notre papa dans la petite rue tranquille que nous habitions alors.

Je pourrais aussi vous parler de la Daf 44 que possédait ma princesse lorsque je la courtisais. Cette voiture automatique que je conduisais alors que je n'avais pas de Permis. Il ne m'était pas venu à l'esprit de me présenter à cet examen, alors que je n'avais ni les moyens ni le désir de me payer une voiture. Je vous raconterais alors que j'ai été contrôlé à un barrage de police, une nuit de l'hiver 1970-71. Après que j'ai cherché en vain je permis que je ne possédais pas dans toutes mes poches, le jeune CRS qui me contrôlait, après m'avoir bien embêté,  je n'en menais pas large, finit par me dire "Demandez donc à mademoiselle de prendre le volant. Cela nous évitera de vérifications qui sont toujours fastidieuses" avant de nous laisser partir sans autre forme de procès.

Il faudrait aussi évoquer la première voiture que j'ai acheté, une 2CV, encore une fois, vendue d'occasion 1000 F, soit environ un mois de mon salaire de l'époque. Je n'avais toujours pas le Permis et je regrettai vite ce coup de tête et, heureusement, mon chêque fut refusé par la banque ce qui me permit de renoncer à cet achat sans que le garage puisse s'y opposer.

Voilà, mes amis de la première fois ZetteMHF, Orfeenix, Cortisone

HadalalibellaJulien et Lilith  , je vous laisse choisir la première voiture que vous préférez.

Vous savez quoi : j'avais oublié Joufflette  

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 18:10

Sans-titre.png

C'est reparti pour la joyeuse expérience que je partage 
avec de joyeux drilles (eh oui, le  masculin l'emporte)
 
deBlogitExpressZetteMHF,Orfeenix, Cortisone,

Hadalalibella, Julien et Lilith 

Vous me voyez désolé,les filles (vous êtes quand même sacrément majoritaires) je n'ai strictement aucun souvenir de mon premier passage sur le fauteuil d'un figaro dans un salon de  coiffure. J'ai beau battre le rappel de ma mémoire que certains n'hésitent pas à qualifier de phénoménale, pas le moindre petit parfum de calendrier publicitaire qui me revienne.

Il faut évidement convenir que chez le coiffeur, nous n'y allions pas. Je me refuse à me la  jouer misérables, mais le fait est que la dûreté économique de la période ne permettait pas ce genre de fantaisies dans notre famille déjà nombreuse. Le père avait hérité de je ne sais qui une paire de ciseaux de coiffeur, aux longues lames effilées, et il la gardait précieusement, collée à un aimant en forme de fer à cheval, au dessus de l'armoire de sa chambre, nous expliquant que l'aimant permettait aux lames de conserver leur tranchant. Lorsque nos tignasses devenaient trop abondantes, ma sœur et mes premiers frères,  passions à tour de rôle sur une chaise de la salle à manger, les épaules  recouvertes d'une large serviette, et nous étions soigneusement débroussaillés.
Je ne me souviens pas si notre mère subissait le même sort. Elle n'allait en tout cas jamais chez le coiffeur.  Elle gardait les cheveux très longs qu'elle arrangeait 
en un chignon. Il me semble, mais je n'en suis pas tout à fait sûr, qu'elle prenait ensuite les ciseaux et coupait les cheveux de son mari.
Ensuite, bien plus tard, lorsque jeune adulte un budget personnel me permit de m'offrir le coiffeur, le souvenir que je garde est que je n'osais pas, dans le lieu solennel et intimidant qu'est le salon de coiffure, refuser que l'on me laque le cheveu coiffé. Sitôt rentré à la maison, mon premier geste était de me mettre la tête sous le robinet pour retirer cette substance qui m'insupportait ! Il m'a fallu bien des années pour arriver à dire non au maître capillaire  "je préfère garder ça au naturel"
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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 17:50
Parfois je ne suis pas particulièrement inspiré parSans titre-copie-1
 que proposent mes copines ZetteMHF,Orfeenix, Cortisone,Hadalalibella et Lilith lorsque nous délirons conversons dans le Salon que nous a concocté Damdam valeureux éleveur de boulets dans la blogosphère. Je n'arrive pas à évoquer le moindre souvenir de mon entrée sur la toile. Je ne sais que je m'y retrouve empêtré depuis bien des années. Mon premier fournisseur d'accès fut Club Internet, conseillé par mes enfants qui étaient (déjà) en avance sur leur papa. C'était au siècle dernier, mons employeur de l'époque, une petite association, ne s'était pas encore éqipé. Le seul ordinateur était celui de la secrétaire, son utilisation limitée au traitement de texte...
Les temps ont bien changé et je me sens bien vieux... 
Club Internet

 

Dernier logo de Club Internet
 
Création octobre 1995
Disparition 10 juin 2009
Fondateur(s) Groupe Lagardère
 
Slogan(s) « Vous êtes en bonne compagnie »
Société mère Groupe Lagardère
Deutsche Telekom
SFR

Club Internetfut l'un des plus anciensfournisseurs d'accès à Internetfrançais, créé enoctobre1995par legroupe Lagardère.

Elle devient la filiale française deT-Online International AGenfévrier2000, l'activité Internet deDeutsche Telekom. Enjuin2006, Club Internet / T-Online France devient une filiale directe du groupeDeutsche Telekom.

Le2juillet2007, Club Internet / T-Online France est racheté par le groupeNeuf Cegetel.1

En 2009, c'est enfin au tour deNeuf-Cegetelde disparaître au profit de la marqueSFR.

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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 18:47

Sans titre-copie-1 

Et toi, ta première paye, t'en a fait quoi ?

La toute première, je ne m'en souviens pas vraiment, j'ai dû utiliser ce premier argent gagné honnêtement de la même façon que celui que je m'appropriais de manière frauduleuse : cigarettes, demis au bar, parties de flipper...

 

DSCF9291.JPGIl me semble pourtant que c'est avec cet argent que je me suis offert mon premier livre relié, trouvé sur l'étal d'un "Livres neufs à prix réduit" sur un marché vers la place Castellane. Je l'avais choisi parce que son titre, son aspect m'avaient séduit mais j'ignorais totalement de quoi il s'agissait (on n'étudiait pas Lautréamont à l'école dans les sixties). Je n'ai pas été déçu par ce premier achat et je le relis encore parfois.

      Il reste un signet, page 175, Chant deuxième, 16.

 

 

 

« Il est temps de serrer les freins à mon inspiration, et de m'arrêter, un instant, en route, comme quand on regarde le vagin d'une femme ; il est bon d'examiner la carrière parcourue, et de s'élancer, ensuite, les membres reposés, d'un bond impétueux. Fournir une traite d'une seule haleine n'est pas facile ; et les ailes se fatiguent beaucoup, dans un vol élevé, sans espérance et sans remords. »

  
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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 07:00

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Sans titre-copie-1

L'aventure continue. On se raconte des premières fois et le choix de cette semaine s'est porté sur

"Ton premier animal familier"

Je me rend compte que nous n'étions pas très animaux de compagnie dans la famille. Il y avait deux chattes qui étaient attachées à la maison de mon enfance, la plus vieille était connue sous le nom de la Guenuche et je n'ai pas le souvenir qu'on ait attribué à l'autre, sa fille sans doute, un nom qui permette de la reconnaître. Lorsqu'on l'évoquait il me semble qu'on disait la grise, ce n'était qu'un adjectif, personne ne semblait avoir jamais ressenti l'utilité de la nommer. Elles passaient de temps en temps, sans doute dans l'espoir que quelque reste de repas ait été mis de côté à leur intention. Elles ne quémandaient pas de caresses, les habitants de la maison ne leurcharles-copie-1.JPG en prodiguaient pas non plus. Il toléraient ce passage, je n'ai jamais vu un adulte de la maison brandir un balai pour chasser les chats. Il se peut que ces derniers aient déjà eu leurs habitudes dans cette maison avant que nous arrivions, que ce soit donc eux qui avaient fait démonstration de tolérance en admettant que nous venions nous installer dans leur domaine. En tout cas, l'existence des humains et des animaux s'harmonisait d'une façon somme toute naturelle, sans que j'ai jamais entendu ma grand mère, mes parents ou quelqu'autre adulte demeurant là affirmer une autorité sur l'une ou l'autre en l'affublant d'un adjectif possessif. C'étaient des chattes, en aucune manière nos chattes.

lion-copie-1.JPGPlus tard, il y a eu des animaux dans notre environnement, mais ils n'avaient rien de familier. Mon père se lança dans l'élevage de poules pondeuses pour complêter par la vente des œufs l'insuffisance de sa pension de grand invalide de guerre. Plus de cent poules dans le pré qui jouxtait la maison, c'était quelque chose mais vraiment rien de familier. L'idée d'en choyer une plus que les autres, de lui attribuer un petit nom qui permettrait de la reconnaitre et d'être reconnu par elle ne venait vraiment à personne, adulte ou enfant. Une autre année il y a eu une truie qu'on a engraissé dans la cour. Ce n'était toujours pas un animal familier mais il y avait quand même une proximité différente qu'avec les poules. Peut être parce qu'elle était unique, ce qui entraine un œil plus attentif que pour une basse cour indifférenciée. Elle nécessitait des soins différents, et puis  j'avais grandi, je pouvais m'investir plus dans l'action de faire cuire des "pommes de terre à cochon" et y trouver plus d'intérêt que dans le geste de jeter des grains aux poules en les appelant "Petit, petit, petit !"

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