Il était le jumeau de ma marraine
Il était le jumeau de ma marraine
Quel plaisir de revoir, de redécouvrir ce soir sur France 4 Le nom des gens, film de Michel Leclerc, avec Sara Forestier et Jacques Gamblin. Dans ces moments où l'on risque de succomber à la peur de l'autre présenté comme dangereux, ç'est bon d'entendre rappeler qu'il reste de l'espoir, même si «Un Jospiniste aujourd'hui, c'est aussi rare qu'un canard mandarin dans l'île de Ré ! »
Merci France Télévision
Une recette de famille, pour plaire ce soir à mon éclopée.
Ah ! si vous pouviez savoir le bonheur que j'éprouve à pouvoir utiliser ici la première personne du pluriel ! NOUS avons essayé en vain de rejoindre la place de la République avant de rejoindre la Bastille par des rues adjacentes dans lesquelles nous n'étions pas tout seuls non plus mais où l'on pouvait quand même avancer.
Je le connaissais, cet itinéraire, pour l'avoir souvent emprunté pour une bonne raison ou une autre, un peu plus discutable peut-être, va savoir ? Mais c'était la première fois que je le faisais en famille ! Trois générations ensemble, pour Charlie, sur les pavés de Paris, j'en frétille encore ce soir.
Comme j'ai toujours eu quelque difficulté à supporter les contraintes de l'action en groupe, mon expérience de la manifestation s'apparentait plutôt, jusqu'à ce dimanche, à un plaisir solitaire.
Pendant 3 ans (2011 - 2014) nous sommes quelques uns (surtout quelques unes) à avoir échangé autour de nos premières expériences, avant de nous essouffler, de supposer que nous n'aurions plus de première fois à décortiquer ensemble. Eh bien, ne vous en déplaise, j'ai connu ce dimanche, entré dans ma soixante neuvième année, un nouvelle première qui détrône facilement celle que je vous racontait le 21 septembre 2011
Arrivés place de la Nation, la marche a tellement fatigué le papi qu'il n'arrive plus à tenir correctement son appareil photo ! L'image n'est pas vraiment réussie mais j'ai la faiblesse de la croire pourtant belle.
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Il n'est pas besoin d'avoir trop mangé ni d'avoir abusé de boissons parfois frelatées pour ressentir un immense dégoût, un haut-le-cœur, il suffit de vivre ces jours d'insupportable bêtise.
Même l'extraordinaire détermination solidaire qu'elle suscite ne peut soulager l'amertume provoquée par la barbarie. On n'a pas le droit de mourir quand on est aimé.On n'a pas le droit de mourir comme ça.
Que vient faire le droit ici ? Tu n'as pas le droit,tu vas pourtant devoir.
"Doit, droit, doit, droit !" s'égosillent dans le marigot les grenouilles dans le seul but de troubler mon sommeil0
Je ne suis pas journaliste. Je ne suis pas dessinateur. Je suis juste triste, alors je me suis permis de faire ce que j'évite habituellement : piquer un dessin qui me plait chez quelqu'un que j'apprécie : Martin Vidberg. Je vous invite à feuilleter son blog, persuadé que vous ne serez pas déçus.
Carrément autre chose : la nuit dernière j'ai fini la lecture de Pas pleurer de Lydie Salvayre, le prix Goncourt, -je n'ai jamais eu la prétention d'être original !
Cette flânerie dans une autre guerre civile, d'autres cruautés entourant autant d'amour m'a enchanté. Et dans ces temps où l'on est jamais à l'abri d'être meurtri par une rumeur ou un a priori, j'ai aimé lire ces queques lignes, page 261 :
"Par on ne sait quelles voies obscures, les villageois finissaient toujours par découvrir les choses les plus cachées, les plus intimes, et échafaudaient à partir de ces découvertes des fictions romanesques auxquelles ils finissaient par croire"
Jesse Kellerman LES VISAGES Thriller traduit de l'anglais (Etats Unis) par Julie Sibony, Sonatine éditions
Les actualités radiophoniques ne parlent que de "la crise". Au même titre que les gâteaux non mangés de Delia et les règles de l'insolence, la crise est une autre chose que David aimerait comprendre. Père parle de se serrer la ceinture et mère lui rétorque qu'ils doivent quand même pouvoir vivre comme des êtres humains. David ne voit pas le rapport : si vous resserrez votre ceinture, qu'est-ce qui vous empêche de vivre comme un être humain, à part que vous êtes plus comprimé dans votre pantalon ? Est-ce qu'on pourrait vivre comme des êtres humains avec des pantalons qui tombent ? Bien sûr que non. David se range du côté de père, sans hésitation.
La crise a toujours existé. Pourtant les parents parlent d' "avant". Avant on avait plus de personnel à la maison. Avant on s'arrangeait (...) p 215, volume Points Thriller.
« On ne va pas pouvoir tenir comme ça très longtemps mais il y a peu d’espoir de rentrer rapidement au pays », lâche Mustafa Bekir, un professeur de français venu d’Aïn al-Arab. « Sauf peut-être si les Etats-Unis ou l’OTAN bombardent l’EI en Syrie ».
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Honte
Extrème
Rage
Violence
Éperdue
Gardons nous
Obsédant
Unanime
Révolte
Démentiel
Écœurement
Lassitude
Jeudi 18 septembre, François Hollande lors de sa conférence de presse :
Je préfère une colère à un silence parce qu’une colère c’est encore un contact qui se fait, un silence c’est quand il n’y a plus d’espoir.