Je ne sais pas si vous vous rendez compte : c'est presque un faire part de deuil que je vous adresse aujourd'hui un peu comme si tante Berthe avait refusé de me rendre mon bécot, ou que mon meilleur copain avait soudainement décidé de déménager au Samoa sans me laisser sa nouvelle adresse, voyez vous, un peu le goûtd'un jour d'hiver pluvieux.
Trop de pub (ah que j'aimais José Artur quand il s'enorgueillait d'officier sur une antenne préservée de ces parasites !), trop de rediffusions (les propos de Michka Assayas concernant sir Paul McCartney peuvent être passionnants, mais les réécouter pour la quatrième fois, ça lasse). Quand leur succède un Temps X datant de 2013, c'en est trop, je craque, c'est définitif, la vie ne vaut plus d'être vécue il faut admettre l'évidence, inutile de se voiler la face
Je n'aime plus France Inter !
Et puis il peut advenir une petite merveille, justement là où je pensais loger le comble de la détestation : un communiqué gouvernemental pour la Sécurité Routière (Cliquez dessus pour l'entendre)
C'est un peu comme une primevère qui éclorait en plein mois d'août (en fait il s'agirait d'une lantana aculeata, que vient elle faire dans mon jardin ?)
Ah mes amis, la vie est belle, je vais respecter les conseils reçus et garder un peu de distance avec ma radio préférée pour continuer à l'aimer.
Un jour peut-être me viendra la lubie de vous raconter d'autres souvenirs d'auditeur, dont tous ne sont pas glorieux mais qui sauront me faire passer le temps, donc d'abuser de celui de mes lecteurs, qu'il m'en excusent par avance !, qu'il m'en excusent par avance !
J'évoquaisl'autre jourle temps bien long que j'occupe déjà sur notre
planèteprenant prétexte du temps qu'il fait pour me livrer à quelque
déraison climatique qui m'amusait sans doute en n'ennuyant que peu
de monde, le nombre de mes lecteurs étant bien restreint.
Il faut que je vous dise : je n'ai pas fini de vous ennuyer. En effet, à
l'adolescence, j'ai acquis la certitude que je vivrai 138 ans. Je connaitrai
donc l'an 2084 et je veux croire que George Orwell n'y est pas pour rien.
Oh ! ils sont nombreux ceux qui, depuis Lucy, devaient vivre
et m'ont déçu en disparaissant, mais soyez confiants, je resterai
fidèle à mes engagements et je répète après Pierre Desproges
"Moi j'ai pas de cancer, j'en n'aurai jamais, je suis contre."
:
De petits délires inoffensifs, conçus à la hâte et publiés avant toute réflexion.
Si vous y trouvez ne serait ce que l'ombre d'un sourire vous m'en verrez ravi et récompensé de la peine que j'ai prise. Je ne le crains pas le ridicule.
J'ai parfois quelque remord, un tantinet d'autocensure pourrait parfois m'éviter une rougeur confuse, mais la vie est trop courte pour être sérieux.