DEFI N° 58
PAPOTAGES
Pour ce jour où elle est à la barre,
m'Annette a trouvé son port en bretagne !
Mais les papotages ont lieu partout,
et elle nous propose de continuer
le dialogue entamé
par ces dames!
(illustration de Maryvonne Jeanne-Garrault)
Assises sur le pas de la porte,
Françoise questionne Marie:
ça s'est bien passé?
C'est à vous!
Ma version des faits le 27 JUIN A 8H00
Qu'as tu vu Maria dans la grand ville dimanche ?
-J'ai vu la pluie tomber comme on la voit ici
J'ai vu de pauvres gens et puis j'ai vu aussi
S'envoler dans le ciel une colombe blanche
Au dessus de la Seine près d'un petit carré
De verdure oublié par le vieil architecte
Au coin d'une rue où des odeurs infectes
D'avoir quitté le port me faisait regretter.
Ma Soizic sais-tu comme tu as raison
D'être restée auprès de cette petite île
Et de m'envoyer moi faire la belle en ville
Pour me voir revenir heureuse à la maison.
Dans l'univers de l'enfance pour clôturer cette belle semaine, elle demande :
"le héros de ton enfance"
J'étais plutôt le petit ramoneur
Merci pour cette semaine en/fantine
/chantée
merci Virginie
Un peu plus tôt
De Noël le défi IV
Guatemalan worry dolls
Moment de gêne
Pour le thème de demain, elle demande
"Ton objet ludique"
Celui qui te rappelle qu'il n'y a pas que le monde des adultes dans ta vie !
(réel ou imaginaire)
Voilà que m'apparaît enfin la solution, l'explication de cette névrose. Virginie me l'apporte sur un plateau, je n'ai plus qu'à l'accueillir.
Eh bien je vais essayer pour la deuxième fois de répondre aux Jeudis en Poésie de la COMMUNAUTÉ CROQUEURS DE MOTS. Cette fois Nounedeb nous demande « Que peuvent se dire un détective écossais et une jeune bigoudène - écrivez en vers, en prose, en haut -Adige ou bas-breton. Et bien sûr, si vous le préférez, un poème de votre choix. »
La lande desséchée craque sous les pieds de Mc Musser
Il regrette aujourd'hui de n'être pas abbé
Peggy sa vieille mère
Elle qui parlait aux anges en rêvait il le sait
Pourtant il a choisi, mieux que le séminaire
D'aller dans cette école apprendre à faire enquête.
Plutôt que de prêcher aux belles écossaises
Des histoires de Jésus, voilà qu'il interroge
Pour un Korrigan qui a passé la Manche
La femme étrange qui cache sous sa coiffe
Un visage poupin, des yeux de porcelaine
On la prétend venue du pays Bigoudin
Intimidé, il ne sait quoi lui dire, regarde ses souliers
Et la remercie d'être là et se taire
La lande desséchée craque sous les pieds de Mc Musser.
illustration trouvée sur Dessincretin.com
On n'en est qu'au milieu de la semaine et déjà Virginie B. ne supporte plus d'entendre tous ces enfants s'agiter autour d'elle « Allez donc jouer dehors, ça nous fera de l'air »
Pour demain elle demande dans l'univers de l'enfance,
"Ton activité extérieure préférée"
J'ai de délicieux souvenirs d'enfance de parties de Balle aux Prisonniers ou bien d'Épervier
Maintenant c'est le vélo
Deuxième jour du défi de juin de Virginie B
thème de demain, dans la série "je regresse" et j'aime ça, elle demande :
"Ton dessert préféré (bonbons inclus)"
Que j'aime retomber en enfance, suivant ainsi les aimables injonctions de Virginie !
Vous me direz que je n'ai pas grand effort à faire : on sait bien que je n'en suis jamais tout à fait sorti !
Pourtant j'hésite souvent à parler de mon enfance, de peur de faire trop misérabiliste. Je me souviens que le dimanche, chez mes
grands parents, je laissais toujours un petit morceau de viande au bord de l'assiette en disant que ce serait mon dessert. Il n'y avait pas de viande tous les jours
!
Le dessert rêvé de cette enfance heureuse, le premier qui me revienne en mémoire, c'est le baba au rhum, lui qui avait l'apparence de la transgression. Les enfants ne
boivent pas d'alcool et nous avions droit à ce
gâteau dont la sauce sucrée au goût de l'interdit nous faisait rêver d'ivresse et d'orgie !
Aujourd'hui, le vieil homme que je suis soufre de diabète et devrait se contenter de fruits !
J'aime les fruits, les manger ou les peindre.
C'est reparti chez Virginie B. Elle va encore nous titiller toute la semaine, nous amener à
rechercher dans nos archives tout ce qui a rapport à l'univers de l'enfance .
J'ai failli rater le premier rendez vous, oublier d'aller voir la consigne pour ce lundi, consigne
que voici :
"Ton jouet préféré"
Sans aucune préparation, photo de la table telle qu'elle est cet
après midi ! J'essaierai de faire mieux dès demain.
Défi n° 57 "HOMOPHONIES "
Proposé par Nounedeb
Le jeu des « homophonies approximatives » proposé très régulièrement chez « les Papous dans la tête » sur France-Culture m’inspire l’idée de ce défi :
Imaginez une histoire à votre façon, qui doit commencer par la phrase « Le chameau était lancé » tiré de Tartarin de Tarascon d’Alphonse Daudet, et se terminer par la phrase homophonique* de votre choix.
Commencez par trouver une phrase homophonique à « Le chameau était lancé», puis tricôtez un texte pour relier les deux (laissez libre court à votre fantaisie !). Si vous avez plusieurs phrases, vous pouvez les glisser dans votre récit pour corser l’exercice.
* Une phrase qui ressemble le plus possible à la première uniquement par les sons. Exemple : La crue du Tage : La bru du mage -- L'élu du stage...
Postez votre texte pour Lundi 13 Juin à 8 heures
« Le chameau était lancé » Pierre Bormayet, le maire de Rimadon La Chapelle commençait un des discours filandreux dont il était friand. Depuis plus de trente ans qu'il régnait sur la petite commune, il avait pris l'habitude de noyer le poisson par de longues péroraisons creuses dont il était persuadé qu'elles faisaient illusion. Personne ne mettait en doute sa parole. Si l'on ne comprenait pas tout ce qu'il disait, c'était qu’on n’était pas assez intelligent pour suivre les méandres de sa pensée. En fin, quand je vous parle de noyer le poisson, il aurait mieux valu ce soir évacuer le poison ! On aurait aimé qu'il évoquât la situation en termes simples plutôt que prononcer une allusion biblique qui laissa tout le monde pantois : "le soleil lécha Moïse et ses pensées". Quel pouvait être le rapport entre cette allusion sibylline et la collecte de déchets toxiques dans le vieux village ?
Mireille se retenait de bâiller. Elle connaissait suffisamment le chameau pour savoir qu’il allait comme toujours finir par convaincre le conseil. C’est elle qui, dès le lendemain, devrait découvrir les solutions techniques pour que cette puanteur ne soit plus qu’un mauvais souvenir. Ensuite il lui faudrait encore le convaincre de les appliquer et c’est comme toujours lui qui en tirerait le profit. Ah ! le chameau est un triste fat mais il a toujours su s’entourer de gens compétents, ce qui a permis son exceptionnelle longévité politique. Quel dommage qu’il les méprisât à ce point ! Mireille ressentait un peu d’amertume. Elle avait vite compris qu’il n’y aurait rien d’intéressant à retenir de ce long discours et n’écoutait plus tout en restant apparemment attentive. On n'apprend pas ce genre d'attitude dans les écoles d'administration, mais une simple question de survie vous permet de les découvrir, de les inventer très rapidement. Elles font partie de la panoplie de tout secrétariat général qui se respecte. Son imagination l’entraînait déjà loin de la salle du Conseil municipal. Pourquoi tout le monde l’appelait il le chameau ? Le sobriquet était ancien. Ce ne pouvait être « moche » en verlan. D’abord les garnements de Rimadon ne pratiquaient pas ce langage cryptique il y a si longtemps, et puis l’adjectif ne s’appliquait pas : Monsieur le Maire avait dû être joli garçon, il gardait beaucoup de charme malgré l’usure du temps. Il n’était pas bossu non plus. Il était maintenant un peu vouté mais on ne lui trouvait aucune ressemblance avec quelque camélidé que ce soit. Ou bien alors à un lama : il avait tendance à beaucoup postillonner lors de ses emballements... C'était sans doute une allusion à son caractère difficile. Encore une approximation, on l’aurait appelé chameau car on le découvrait rosse ! Ou bien, pourquoi pas, son aptitude à toujours retomber sur ses pattes en prononçant des phrases emphatiques lui avait valu d’être comparé à un chat-mot …
La séance enfin terminée, elle ne perdit pas de temps en civilités et sortit rapidement de la Mairie. Sur la place, le chat de la concierge passait, l’air accablé. De toute évidence, le chat morne était lassé. Le sourire que lui tira cette idée aurait pu surprendre, mais elle était seule sur le perron. Il faisait un peu frais, elle releva son col, et prit son téléphone : « Jean-Paul, c’est enfin terminé. Je suis épuisée, je rentre tout de suite et je n’ai plus qu’une idée : dénouer mon écharpe molle et t’enlacer ! »
http://envladesphotos.blog.lemonde.fr/2009/03/27/ou-lon-cause-du-tag/
"Le blogueur est d'un naturel facétieux, vous ne l'ignorez sans doute pas, ma chère Aglaé, susurra la baronne après avoir posé soigneusement sa tasse de thé"
Elle toussota avec l'exquise distinction qu'elle manifestait en toute circonstance...
Je vous en ai déjà parlé, une des façons coutumière pour le blogueur de manifester son esprit primesautier (chic, c'est le printemps) consiste à provoquer quelques confrères en délirade sur la toile (on croise plus de consoeurs que de confrères, c'est un fait avéré, mais, en grammaire, le masculin continue à l'emporter) elle consiste donc à provoquer en un défi auquel on s'est soi même soumis de vagues connaissances dont on imagine qu'elles sauront apprécier la plaisanterie (à moins qu'on ait le secret objectif de se les mettre irrémédiablement à dos). C'est cela qu'on appelle tag entre initiés.
http://envladesphotos.blog.lemonde.fr/2008/12/17/guet-apens-sur-la-toile-quyen-gop-ngay-%C2%BB/
http://fr.wiktionary.org/wiki/guet-apens |
Piège tendu pour y faire tomber quelqu’un|
qu’on veut tenir à sa merci. |
Ce n’est point une rencontre ni un duel, |
c’est un guet-apens. |
qu'est-ce qu'un tag ?
pas une Turbine à Gaz,
pas les Transports de l'Agglomération Grenobloise
même pas un Trouble Anxieux Généralisé (je suis pourtant un grand malade)
il s'agit d'un questionnaire transmis de blogs en blogs.
Quelque chose comme les
chaînes de l'amitié qui circulaient dans ma lointaine adolescence : "Recopie
cette lettre et adresse la à dix de tes amis. Childéric, qui a brisé cette chaîne a vu son chien mourir, les dents lui sont tombées et ses cheveux répandent une odeur de fétide fumier
!"
sauf qu'ici il n'y a pas de menace et que l'on n'est condamné qu'à transmettre à 3 autre blogueurs de connaissance.
Pas de menace certes, mais quand même une sacrée pression : le défi est public et mes 723 lecteurs quotidiens (en moyenne) sont à l'affût pour voir comment je vais
le relever !
http://envladesphotos.blog.lemonde.fr/2008/12/21/embarrasse/
Et puis voilà qu'en cet aimable mois de juin, Zette
choisit à son tour de m'embarrasser. Qu'elle en soit remerciée.
En peu de mots voici ce dont il s'agit : Zette a été la victime d'un mauvais plaisant, d'un vil flagorneur qui prétend
qu'elle peut justifier de l'exceptionnelle qualité de détenteur du prestigieux
KREATIV BLOGGER
AWARD
en se pliant à SEPT misérables conditions
1. Remercier la personne qui vous a donné ce prix. | √ |
2. Mettre le logo sur votre blog. | √ |
3. Mettre le lien vers la personne qui vous l’a envoyé. | √ |
4. Dévoiler sept choses sur vous. | √ |
5. Nommer sept blogs qui devront faire comme vous. | √ |
6. Mettre le lien des sept blogs. | √ |
7. Prévenir les personnes concernées | √ |
Peut-on imaginer plus pitoyable facétie, qui pourrait se
plier à d'aussi stupides injonctions ? Eh bien ! le croirez-vous ? Zette l'a fait. Et qui plus est, elle m'a choisi comme victime de ce petit jeu, en compagnie de six autre personnes que je
côtoie sur la Toile et que j'apprécie. Vous parlez d'une traîtrise ! Et moi, lâchement, je lui emboite le pas. Faut encore que je trouve sept secrets inavouables à vous dévoiler et j'aurai rempli
toutes les conditions.
Enfin, les sept privilégiés auxquels je refile la patate chaude
sont