C'est jeudi, on est en mai, on est chez les Croqueurs, et voilà-t-il pas que Rose nous demande un Poème de Mai. Alerte ! c'est un signal de détresse !
Accrochez vos ceintures !
Oh Nougaro tais toi ! Il fallait pas mourir
Nous laissant esseulés, brisés en ce dimanche
Désemparés ma foi comme un guerrier Comanche
Quand il voit devant lui la jeunesse s'enfuir
Et comme il veut encore entendre le soupir
Espéré , attendu, que bel amour déclenche
Le soir, ombre tombant, ô la douce revanche !
De l'aïeul que d'aucuns s'empressent d'assaillir.
Alors qu'elle n'attendait, la pauvre enfant docile,
Qu'un encouragement, un sourire fragile
Durant le mois de mai, c'est ce qui nous alarme
On ne lui a offert, réponse à son désir
Qu'un décès si navrant méritant une larme
Oh Nougaro tais toi ! Tu devais pas mourir.