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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 20:33

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 07:00

http://pics.librarything.com/picsizes/a8/56/a856982835ce292593977325777434d414f4141.jpgLe premier livre que j'ai lu en me sentant une grande personne... voilà l'idée que je me suis faite de ce que l'on pouvait trouver cette semaine pour nos « premières fois» suite à la proposition que nous faisait MHF (elle est à coup sûr la plus inventive de nous, bravo à elle)

« On pourrait parler du premier livre d'un auteur que depuis on ne résiste pas à chaque publication... ou du livre "adulte" que l'on relit régulièrement ou qui reste sur notre table de chevet...»

J'ai d'abord pensé à Ivanohé, de sir Walter Scott que j'ai lu très jeune avec délices, mais en y réfléchissant mieux, le premier livre qui m'a fait me sentir grand a certainement été Le Comte de Monte Cristo d'Alexandre Dumas que l'avais trouvé dans quelque grenier familial. J'avais été subjugé par ces six petits volumes de la collection Nelson, leur couverture toilée presque blanche qui gardait déjà des traces de doigts, avant que j'y ajoute les miennes. Oui, il me semble que c'est ce roman là qui fut ma première "vraie" lecture

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 07:00

Sans-titre-copie-9.jpg

C'est mercredi, c'est première fois et cette semaine, après avoir bien hésité nous ( MHF,  Cathy,   Sandrine,  MelinaClem,  Cerysette,  Lilith,  Kadel et Béatrice, par exemple) nous sommes convenus de nous lamenter sur notre première rupture !

 Casse toi, je t'ai assez vu !

Pour rompre (ou pour subir une rupture) il faut déjà avoir connu une histoire d'amour. Ce n'est pas pour me vanter, mais j'ai déjà été amoureux ! Amoureux éperdu, recherchant la présence de l'élue mais ne manifestant pas ma passion par les gestes tendres qu'elle pouvait attendre de son soupirant, si bien qu'elle a fini par préférer aller trouver ces preuves d'affection auprès d'un autre. Quand à moi, j'était tout imprégné des principes qui m'avaient été inculqués et qui consistaient à ne manifester aucun signe d'amour avant d'être marié...

Je vous ai déjà raconté cette aventure l'an dernier, quand nous avions choisi de raconter nos jalousies .

Comme je n'avais pas déclaré mon amour, pensant qu'il n'était pas besoin d'en parler tant il était évident, je n'ai pas eu non plus à mettre des mots sur cette première rupture... Voulant absolument rester un gentleman irréprochable, quelques semaines plus tard, pour l'anniversaire de mon amoureuse perdue, je suis aller porter un petit bouquet à son attention au magasin que tenaient sa mère et sa tante, à côté de l'église de Montredon.

Quelques années plus tard, j'ai écrit ce petit poème :

J'ai envoyé ces quelques fleursDSCF4764.JPG
Pour enterrer mon amour mort. 
Pourquoi vouloir chercher des torts ?
À quoi pourraient servir des pleurs ?
J'ai envoyé ces quelques fleurs
Pour enterrer mon amour mort ! 

 

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 07:00
Le mercredi finalement, on a fini un jour de jouer à la marchande et on est allé dans un vrai magasin faire de vrais achats et, bien sûr, il y a eu une première fois. Faut vous y faire, il y a toujours une première fois, même quand on ne s'en souvient pas.
Vous l'aurez compris, cette semaine nous avons prévu de notre premier souvenir de client... C'est l'idée que nous proposait Melina Loupia il y a déjà quelques semaines et que nous avions laissé reposer au frais dans une arrière boutique.
Elle en on n'imagine pas ce qu'elle peut provoquer comme souvenirs, cette idée là, il va falloir y mettre un peu d'ordre. 
 Dans ma toute première enfance, je n'ai pas le souvenir d'aller « faire les courses ». Il devait y avoir peu d'achats, on se contentait des produits du jardin potager et des œufs cassés. Il n'était pas utile d'aller chez les marchands, c'est eux qui se déplaçaient. Je me souviens du boulanger qui passait deux fois par semaine, du boucher le jeudi et du poissonnier le vendredi. Quand on allait au village, ce n'était pas pour faire des achats mais pour la messe du dimanche matin. Et sur la place de l'église, il y avait tous les commerçants : l'épicerie buvette de Madame Chouzenou (quand on lui parlait de cailloux et de bijoux, elle retorquait qu'elle ne nous cherchait pas de poux et que nous ne devions pas faire joujou avec elle), la droguerie-bazar de Monsieur Courtois dont le fils avait mon âge, la boucherie de Monsieur Godard et la sciure sur son carrelage. On aimait les voir mais je ne me souviens pas qu'on y ait acheté...
L'année où je suis allé à l'école du village, à la tombola de la fête de fin d'année, j'avais gagné de gros lot : un service à dessert en faïence bleue.
A cette occasion, mes parents, considérant que j'avais de la chance, m'envoyèrent acheter un billet de la Loterie Nationale. http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTlY07rxC9YdPF5dKHPMh0AGxp93tw-6HXAjPgmaSKref_a_hs0dAC'est peut-être mon premier souvenir d'acheteur, et c'est un souvenir assez humiliant : aller au kiosque des Gueules cassées, sur un trottoir de Conches, demander à une dame inconnue un billet, subir un questionnement auquel je ne comprenais rien (Quelle tranche, quelle série ?) tout ça pour m'entendre dire qu'elle ne pouvait pas vendre de billets à un enfant mineur... ce n'est pas un bon souvenir, et en plus le billet que papa, appelé au secours, a fini par acheter était perdant, évidemment !
Capturer-copie-10.JPGNon, je préfère me souvenir d'une période un peu plus récente quand nous avions déménagé à Nantes et que nous faisions des courses comme tout le monde, quand on habite en ville. J'allais acheter le pain, pas loin de notre maison, sur le même trottoir et je me souviens encore de la phrase, apprise comme une comptine :
« Bonjour madame,
un pain de deux livres
saucisson
bien cuit ! »

Je me souviens aussi du prix : cinquante quatre francs de l'époque, ça nous donne une idée de l'évolution des prix...
« Merci madame ! »
images.jpg
Vous l'ai-je bien vendu ?

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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 22:57
Quand l'automne n'en finit pas d'arrivernouveau-0860.JPG     nouveau-0866.JPG


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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 07:00

Sans titre-copie-1

C'est mercredi, c'est première fois et cette semaine c'est MHF qui nous a soufflé l'idée :

Sans-tit.jpg« Regarde au travers de tes premières lunettes »

Sans-titre-copie-2.jpg

et voilà que CathyRadegondeBeth , Lilith,JouffletteEmma et quelques 
autres se mettent à fouiller dans leurs souvenirs : c'était quoi mes premiers verres ?
(Tiens, à propos 
Laora Lulu nous a envoyé un petit mot pour nous dire qu'elle ne participait plus mais qu'elle continuait de nous lire, merci à elle)
Voilà ma petite part de souvenirs : quand je suis entré à l'école, l'institutrice a dû signaler à mes parents qu'elle pensait que je ne voyais pas bien. J'ai eu droit à une consultation ophtalmologique qui a abouti au diagnostic d'hypermétropie... J'ai donc eu une paire de lunettes dont je me souviens encore : elles étaient rondes et leurs branches se terminaient par une sorte de ressort entourant l'oreille afin de les maintenir sur le visage du petit garçon turbulent que j'étais. Je pense que j'étais assez content de les porter, même si
Se chauffer avec un poêle économique à sciure je ne ressentais pas de différence entre ma façon de voir avec ou sans ces verres. Il devaient augmenter mon côté extra terrestre dans la petite école de campagne où l'arrivais pour la première fois, petit parisien de huit ans, ayant déjà appris à lire et à écrire à la maison... Cette fierté ne devait pas durer et très vite j'ai détesté ces horribles petits hublots qui ont fini sous le poële à sciure qui trônait dans la cheminée de notre maison...

Je n'ai plus porté de lunettes avant de devenir presbyte, et je ne peux vraiment plus m'en passer ! La vieillesse est un naufrage, disait De Gaulle.


 

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 17:34
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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 07:00

Tiens, c'est mercredi, ça bourdonne chez Cathy, mh, Radegonde, Beth , Lilith, Joufflette, Emma et quelques autres. Qu'allons nous pouvoir raconter cette semaine pour pépater la galerie dens nos

Sans titre-copie-1?

Le premier maître d'école qui a compté dans notre vie, en voilà une idée !

C'est à ce moment là que j'ai un peu peur de me répéter, ainsi de lasser mes fidèles lecteurs. Ne vous ai-je pas déjà parlé de Monsieur Clément, ce professeur de sciences naturelles qui a marqué mes classes de sixième et de cinquième ? Il tenait un discours passionnant  comparant les différentes croyances et religions. Comment trouvait-il le temps d'aborder ces sujets qui n'étaient pas au programme de sa classe, je n'en ai pas la moindre idée, mais je garde plus de souvenirs de ces discussions que du contenu formel de son enseignement et je le remercie, lui qui s'affirmait chrétien, d'avoir donné à ses élèves les éléments leur permettant de devenir gentiment agnostiques, rien qu'en montrant que de tous temps et sous toutes latitudes les hommes se sont inventé des mythes pour tenter d'expliquer l'inespliquable : qui sommes nous, d'où venons nous, où allons nous ?

Une autre enseignante  a compté dans mes chemins de vie. Elle  aussi avait choisi de nous faire profiter, en plus de son enseignement, de réflexions sur la vie. C'était une institutrice remplaçante, l'année où j'étais à l'école à Chatou, avec mes cousins, pendant que mes parents déménageaient. Elle avait choisi de nous lire le roman d'André Dhotel, Le Pays où l'on n'arrive jamais.Le Pays où l'on n'arrive jamaisC'était en 1956, j'avais 9 ans et ce roman initiatique qui avait obtenu l'année d'avant le prix Femina mettait en scène des enfants de notre âge découvrant le monde et la vie. Il faisait l'éloge d'un certain nomadisme et me parlait sans doute d'autant plus que je me sentais alors un peu exilé, loin de mes parents, de ma sœur, de mes frères...

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12 septembre 2012 3 12 /09 /septembre /2012 07:00

Sans titre-copie-1

Notre quête des premières fois, n'est-ce pas vouloir faire du neuf avec du vieux ? Cette semaine, avec les autres explorateurs de mémoire personnelle, nous nous sommes résolus à parler de notre première brocante.

Hélas ! je ne me souviens pas qu'une première brocante m'ait marqué suffisamment pour que je vous en parle ici. Je sais simplement que j'aime traîner mes basques dans ces lieux sans être pour cela un acheteur compulsif. J'aime l'ambiance qui règne dans ces vides greniers, m'amusant de trouver parfois des objets que je possède déjà et dont je n'envisage pas de me séparer (Eh oui ! on accumule pas mal chez papiluc). Dans ce cas, je pose la question au vendeur de combien il demande pour cette merveille.
J'en arrive à croire que ce que je recherche, c'est le
http://www.teslogos.com/uploads//products/Pierrot%20gourmand.jpg présentoir de sucettes Pierrot Gourmand qui trônait dans la vitrine de la boulangerie, au coin de la rue Jean baptiste Clément et de la rue d'Aguessau à Boulogne et qui me faisait rêver, enfant, quand j'attendais le bus 123 à cet endroit là...

DSCF8634-copie-1.JPG.Non, je ne me souviens pas de ma première brocante. Ce n'est pourtant pas un souvenir bien lointain. Il me semble que ça ne fait que quelques années que je fréquente ces lieux. Sans doute depuis que je ne travaille plus (Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas ramené devant vous pour vous rendre jaloux : je suis un heureux retraité !). Comme je le disais plus haut je ne suis pas souvent acheteur, quasiment jamais –je suis peut-être près de mes sous, mais surtout je n'ai besoin de rien plus que rencontrer mes contemporains et avoir quelque conversation avec eux.

Je peux donc vous parler d'une première, peut-être unique : le premier achat que j'ai fait dans un vide grenier : ce broc en grès qui me sert quotidiennement pour remplir ma cafetière et pour servir l'eau de table. Je suis tombé dessus ànouveau-0778.JPG Courdimanche, il y a déjà quelques années et j'ai reconnu le modèle que nous utilisions sur la table familiale lorsque je vivais encore chez mes parents (ne riez pas, ça fait au moins 44 ans !). J'ai donc été séduit par les sensations que cet objet somme toute anodin suscitait en moi (chacun choisit la madeleine qui lui convient) et, contrairement à mes mauvaises habitudes, j'ai ouvert mon porte monnaie et j'ai acquis ce support du rêve pour la modique somme d'un €uro. Depuis, comme je vous en faisait part, je rentabilise cet investissement et il n'y a pas de raisons que ça ne continue pas.

      Petit rajout de dernière heure :


 

 

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8 septembre 2012 6 08 /09 /septembre /2012 22:59

Cet été, après avoir lu le numéro 1000 de la collection « Le Masque http://www.lagardere.com/fichiers/fckeditor/Image/Groupe/Societes_et_marques/--Logos/Le_Masque/LeMasque_138.gif» :  La troisième Fille  3935116271(j'aime toujours autant lire Agatha Christie, l'été) sur les conseils de ma fille,  j'ai enchaîné avec l'histoire d'une autre fille, dans un contexte bien différent de l'Angleterre de miss Marple et je n'ai pas été déçu.


 

 

 

Pourquoi j'aime Dennis Lehane ?

« Parce que souvent, lorsque je me tenais au bord de ces falaises, devant cette immense cuvette remplie de liquide vert tendant le cou pour mieux la contempler, j’éprouvais un frémissement glacé au creux de mon estomac, j’avais une conscience aiguë nouveau 0774de chacun de mes membres, de mes os, de mes vaisseaux sanguins. Parce que je me sentais pur dans l’air et propre dans l’eau. Je sautais d’abord pour prouver quelque chose à mes copains, et ensuite, une fois la preuve apportée, je sautais parce que c’était plus fort que moi, parce qu’il me fallait des sommets toujours plus vertigineux, des chutes toujours plus longues. Je sautais pour cette même raison qui m’a poussé à devenir détective privé : je déteste savoir ce qui va arriver. »

Dennis Lehane GONE BABY GONE p.269 Rivages/noir

Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Isabelle Maillet

 

 

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  • : quelques conneries sans prétentions
  • : De petits délires inoffensifs, conçus à la hâte et publiés avant toute réflexion. Si vous y trouvez ne serait ce que l'ombre d'un sourire vous m'en verrez ravi et récompensé de la peine que j'ai prise. Je ne le crains pas le ridicule. J'ai parfois quelque remord, un tantinet d'autocensure pourrait parfois m'éviter une rougeur confuse, mais la vie est trop courte pour être sérieux.
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