Tiens, c'est mercredi, ça bourdonne chez Cathy, mh, Radegonde, Beth , Lilith, Joufflette, Emma et quelques autres. Qu'allons nous pouvoir raconter cette semaine pour pépater la galerie dens nos
Le premier maître d'école qui a compté dans notre vie, en voilà une idée !
C'est à ce moment là que j'ai un peu peur de me répéter, ainsi de lasser mes fidèles lecteurs. Ne vous ai-je pas déjà parlé de Monsieur Clément, ce professeur de sciences naturelles qui a marqué mes classes de sixième et de cinquième ? Il tenait un discours passionnant comparant les différentes croyances et religions. Comment trouvait-il le temps d'aborder ces sujets qui n'étaient pas au programme de sa classe, je n'en ai pas la moindre idée, mais je garde plus de souvenirs de ces discussions que du contenu formel de son enseignement et je le remercie, lui qui s'affirmait chrétien, d'avoir donné à ses élèves les éléments leur permettant de devenir gentiment agnostiques, rien qu'en montrant que de tous temps et sous toutes latitudes les hommes se sont inventé des mythes pour tenter d'expliquer l'inespliquable : qui sommes nous, d'où venons nous, où allons nous ?
Une autre enseignante a compté dans mes chemins de vie. Elle aussi avait choisi de nous faire profiter, en plus de son enseignement, de réflexions sur la vie. C'était une institutrice remplaçante, l'année où j'étais à l'école à Chatou, avec mes cousins, pendant que mes parents déménageaient. Elle avait choisi de nous lire le roman d'André Dhotel, Le Pays où l'on n'arrive jamais.C'était en 1956, j'avais 9 ans et ce roman initiatique qui avait obtenu l'année d'avant le prix Femina mettait en scène des enfants de notre âge découvrant le monde et la vie. Il faisait l'éloge d'un certain nomadisme et me parlait sans doute d'autant plus que je me sentais alors un peu exilé, loin de mes parents, de ma sœur, de mes frères...