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31 mai 2023 3 31 /05 /mai /2023 23:00
Le pouvoir du jeudi ~ Croqueurs de Môts défi #283
Le pouvoir du jeudi ~ Croqueurs de Môts défi #283

Jeudi 1er juin, c'est la fin du défi 283 des Croqueurs de Môts que j'ai eu l'honneur de proposer, et pour ce deuxième jeudi poésie, je demandais

 

un poème ou une chanson évoquant le pouvoir sous toute ses formes.

 

En préambule,  je veux vous dire combien j'ai goûté le pouvoir  de mener ce défi que m'a accordé Dômi en tant qu'Amiral de notre glorieuse embarcation. Quelle joie de pouvoir vous imposer mes petites lubies, le temps d'une quinzaine de printemps. Quel bonheur de vous lire et d'admirer comme vous avez su relever le gant.  Merci à vous tous (Eh oui, j'inclue dans ces remerciements le mari de Jazzy mis à contribution pour le texte de lundi !)

 

J'aurais voulu écrire un poème épique qui aurait, au travers de rimes riches, démonté les liens entre le pouvoir et la soumission, qui aurait dénoncé le rôle des religions dans leur association. Est ce le pouvoir qui a inventé les dogmes qui le soutiennent ou bien, comme le pensent les croyants la volonté d'un Créateur qui assoie le pouvoir ?

Qui est la poule ? Qui est l'œuf ?

Et puis, paresseux, je suis retourné à mes lectures et j'ai choisi une citation peut-être un peu ésotérique du Comte de Lautréamont.

Le pouvoir du jeudi ~ Croqueurs de Môts défi #283

 

Il n'y a rien d'incompréhensible. 

La pensée n'est pas moins claire que le cristal. Une religion dont les mensonges s'appuient sur elle, peut la troubler quelques minutes, pour parler de ces effets qui durent longtemps. Pour parler de ces effets qui durent peu de temps, un assassinat de huit personnes aux portes d'une capitale, la troublera -c'est certain- jusqu'à la destruction du mal. La pensée ne tarde pas à reprendre sa limpidité.

Isidore Ducasse, Comte de Lautréamont, Poésies II

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 09:47

« Sa discrétion s'était transformée en amour de la solitude après qu'il eut subi quelques blessures dans la vie privée mais surtout depuis l'an passé quand il avait dû rejoindre l'armée funeste des retraités ; ses propos non conformistes, qui  jadis le rajeunissaient, faisaient maintenant de lui, malgré son apparence trompeuse, un personnage inactuel, hors de notre temps, donc vieux. »

Milan Kundera La fête de l'insignifiance, roman
Editions Gallimard, page 78

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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 18:09

Douglas Kennedy

 

Piège Nuptial, p 163 (traduction Bernard Cohen, edition Belfond)

 

J’étais passionné par ce que je faisais, oui. Parce que cela occupait mes journées, me donnait une raison de me lever le matin, me changeait les idées. Nous passons notre vie à prétendre que nos petites occupations poursuivent une plus haute ambition que la nécessité d’avoir un toit sur nos têtes de quoi nous vêtir et nous sustenter, mais au fond nous nous échinons pour remplir le vide des heures et éviter de considérer ce que notre passage sur terre a d’éphémère, de dérisoire. S’affairer, se stresser, permet d’oublier la futilité lamentable de nos existences, ou  le cul-de-sac dans lequel nous nous débattons. Un cul-de-sac que nous nous sommes invariablement choisi.

 

 

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  • : quelques conneries sans prétentions
  • : De petits délires inoffensifs, conçus à la hâte et publiés avant toute réflexion. Si vous y trouvez ne serait ce que l'ombre d'un sourire vous m'en verrez ravi et récompensé de la peine que j'ai prise. Je ne le crains pas le ridicule. J'ai parfois quelque remord, un tantinet d'autocensure pourrait parfois m'éviter une rougeur confuse, mais la vie est trop courte pour être sérieux.
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