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29 juin 2023 4 29 /06 /juin /2023 07:00

Il est encore temps à la dernière sollicitation pour cette saison des Croqueurs.Les Croqueurs de Môts Souvenez vous, Jeanne nous demande de nous inspirer de deux citations de Pierre Dac :

 

"Si haut qu'il peut grimper, un chemin qui monte n'est rien d'autre qu'un chemin qui descend en sens inverse et réciproquement."

L'Os à moelle de Pierre Dac

et 

"Pour la marche à pied, le meilleur des chapeaux de paille ne remplacera jamais une bonne paire de chaussures."
 Pierre Dac
 

et de poéter. L'inspiration ne venant pas, hélas, je vieillis vraiment et ne vaux plus grand chose, j'ai fait appel à notre copain Google, même pas honte !

Savez-vous, je ne suis pas déçu par ce qu'il m'a trouvé Victor Hugo  soi même ça c'est du poète avéré, jugez en vous même.

Bonnes vacances les Croqueurs !

 - A pied ! - On s'appartient, on est libre, on est joyeux ; on est tout entier et sans partage aux incidents de la route, à la ferme où l'on déjeune, à l'arbre où l'on s'abrite, à l'église où l'on se recueille. On part, on s'arrête, on repart ; rien ne gêne, rien ne retient. On va et on rêve devant soi. La marche berce la rêverie ; la rêverie voile la fatigue. La beauté du paysage cache la longueur du chemin. On ne voyage pas, on erre. à chaque pas qu'on fait, il vous vient une idée. 

Victor Hugo, Le Rhin, lettres à un ami, lettre XX

Ca marche ! Croqueurs de mots défi N° 285, Poésie du jeudi II
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26 juin 2023 1 26 /06 /juin /2023 07:00

Cette quinzaine, c'est Jeanne qui a  pris la barre des Croqueurs,

LE chemin...

pour leur plus  grand plaisir. Savez-vous ce qu'elle nous a concocté pour ce lundi 26 juin ? Elle nous demande tout simplement un texte évoquant une (ou les deux) citations de Pierre Dac qu'elle a choisies pour nous :

 

"Si haut qu'il peut grimper, un chemin qui monte n'est rien d'autre qu'un chemin qui descend en sens       inverse et réciproquement."
L'Os à moelle de Pierre Dac

et 
"Pour la marche à pied, le meilleur des chapeaux de paille ne remplacera jamais une bonne paire de chaussures."
 Pierre Dac

-Oh Mamie, regarde moi, dans quel état je suis, épuisé, essoufflé et puis aussi crotté en arrivant chez toi.

Pourquoi as tu choisi d'habiter là, si haut, au bout du chemin boueux ?

-Tu sais bien que je n'ai pas choisi, ça s'est fait comme ça, mais vois-tu je ne regrette pas.

Si j'habitais en bas, paresseux comme tu es, tu t'installerais ici plutôt que remonter et je tiens bien trop à mon calme pour héberger quelqu'un...

 

 

  

 

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31 mai 2023 3 31 /05 /mai /2023 23:00
Le pouvoir du jeudi ~ Croqueurs de Môts défi #283
Le pouvoir du jeudi ~ Croqueurs de Môts défi #283

Jeudi 1er juin, c'est la fin du défi 283 des Croqueurs de Môts que j'ai eu l'honneur de proposer, et pour ce deuxième jeudi poésie, je demandais

 

un poème ou une chanson évoquant le pouvoir sous toute ses formes.

 

En préambule,  je veux vous dire combien j'ai goûté le pouvoir  de mener ce défi que m'a accordé Dômi en tant qu'Amiral de notre glorieuse embarcation. Quelle joie de pouvoir vous imposer mes petites lubies, le temps d'une quinzaine de printemps. Quel bonheur de vous lire et d'admirer comme vous avez su relever le gant.  Merci à vous tous (Eh oui, j'inclue dans ces remerciements le mari de Jazzy mis à contribution pour le texte de lundi !)

 

J'aurais voulu écrire un poème épique qui aurait, au travers de rimes riches, démonté les liens entre le pouvoir et la soumission, qui aurait dénoncé le rôle des religions dans leur association. Est ce le pouvoir qui a inventé les dogmes qui le soutiennent ou bien, comme le pensent les croyants la volonté d'un Créateur qui assoie le pouvoir ?

Qui est la poule ? Qui est l'œuf ?

Et puis, paresseux, je suis retourné à mes lectures et j'ai choisi une citation peut-être un peu ésotérique du Comte de Lautréamont.

Le pouvoir du jeudi ~ Croqueurs de Môts défi #283

 

Il n'y a rien d'incompréhensible. 

La pensée n'est pas moins claire que le cristal. Une religion dont les mensonges s'appuient sur elle, peut la troubler quelques minutes, pour parler de ces effets qui durent longtemps. Pour parler de ces effets qui durent peu de temps, un assassinat de huit personnes aux portes d'une capitale, la troublera -c'est certain- jusqu'à la destruction du mal. La pensée ne tarde pas à reprendre sa limpidité.

Isidore Ducasse, Comte de Lautréamont, Poésies II

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28 mai 2023 7 28 /05 /mai /2023 23:00
Gaminerie iconoclaste ~ Croqueurs  ~ défi du lundi N° 283

Cette quinzaine, pour le 283ème défi des Croqueurs de Môts, c'est moi qui m'y collais et je vous demandais

  • Pour lundi 29 mai, un texte libre évoquant le cinéma, pourquoi pas, nous sortirons tout juste du Festival de Cannes, avec des calembours bêtes en hommage à Boby Lapointe.

​​​​​​​Alors là, je me suis bien piégé moi même : impossible de retrouver la verve insolente de Monsieur Robert Lapointe. Il vous faudra donc vous contenter d'une petite déconnade dont je suis familier dans la quelle brillera l'absence d'esprit de calembour, peut-être malgré tout quelque bribe de paronomase pour donner un nom savant à mes bafouillis gâteux.

Que voulez vous : Ma Kathie m'a quitté, mon bel esprit aussi.

 

 

 

Non ! J'irai pas au cinéma.

D'abord j'aime pas les salles obscures

Tu peux rêver, tante Katia

Rentre au garage la voiture

 

Je sais, je sais, j'suis un sale mioche

Que tu voudrais bien enfermer

Entre les murs d'un cinoche

Avec les autres assemblés

 

J'veux pas aller, j'veux pas aller

J'ai pas envie, faut que tu le saches

Dans les allées me promener

Là où plus rien ne nous attache

 

J'ai peur dans l'noir

Je me sens triste

De jouer sans espoir

Le rôle d'un fieffé touriste

 

Emmène moi derrière l'écran

Dans le monde des merveilles

Où tout sourira à l'enfant

Dont la pupille étincelle...

 

 

 

 

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24 mai 2023 3 24 /05 /mai /2023 23:00
Croqueurs de môts Poésie du jeudi 1 #283 Qu'en sais tu ?
Croqueurs de môts Poésie du jeudi 1 #283 Qu'en sais tu ?

 Trop de choix ! Ah, vous pouvez compter sur moi, je vais adresser un courrier  gratiné à ce fichu Papiluc qui utilise les Croqueurs de Môts pour une quelconque gloriole sous prétexte de nous demander en défi N°283 

 "Pour jeudi 25 mai un poème ou une chanson évoquant le savoir",

peut-on être aussi vague imprécis dans ses demandes ?

Puisque c'est comme ça, eh bien savez vous, je vais choisir une chanson et un poème et à ce jeu là c'est les Jacques qui gagnent.

A mon dernier repas

je veux voir mes frères

Et mes chiens et mes chats 

Et le bord  de  la mer

 

A mon dernier repas 

Je veux voir mes voisins 

Et puis quelque chinois

En guise de cousins

 

Et je veux qu'on y boive

En plus du vin de messe

De ce vin si joli

Qu'on buvait en Arbois

 

Je veux qu'on y dévore

Après quelques soutanes

Une poule faisane

Venue du Périgord

 

Puis je veux qu'on m'emmène

En haut de ma colline

Voir les arbres dormir 

En refermant leurs bras

 

Et puis je veux encore

Lancer de pierres au ciel

En criant Dieu est mort

Une dernière fois

 

A mon dernier repas 

Je veux voir mon âne

Mes poules et mes oies

Mes vaches et mes femmes

 

A mon dernier repas 

Je veux voir ces drôlesses

​​​​​​​Don je fus maitre et roi

Ou qui furent mes maîtresses

 

Quand j'aurai dans la panse

De quoi noyer la terre

Je briserai mon verre

Pour faire le silence

 

Et chanterai à tue-tête

A la mort qui s'avance

Les paillardes romances

Qui font peur aux nonnettes

 

Puis je veux qu'on m'emmène

En haut de ma colline

Voir le soir qui chemine

Lentement vers la plaine

 

Et là debout encore

J'insulterai les bourgeois

Sans crainte et sans remords

Une dernière fois

 

Après mon dernier repas

Je veux que l'on s'en aillle

Qu'on finisse ripaille

Ailleurs que sous mon toit

 

Après mon dernier repas

Je veux que l'on m'installe

Assis seul comme un roi

Accueillant ses vestales

 

Dans ma pipe je brulerai

Mes souvenirs d'enfance

​​​​​​​Mes rêves inachevés

Mes restes d'espérance

 

Et je ne garderai

Pour habiller mon âme

Que l'idée d'un rosier

Et qu'un prénom de femme

 

Puis je regarderai

Le haut de ma colline

Qui danse, qui se devine

Qui finit par sombrer

 

Puis dans l'odeur des fleurs

Qui bientôt s'éteindra

Je sais que j'aurai peur

Une dernière fois

 

Jacques Brel

 

 

Quel jour sommes-nous ? 


Quel jour sommes-nous ?

Nous sommes tous les jours,

Mon amie.

Nous sommes toute la vie,

Mon amour.

Nous nous aimons et nous vivons.

Nous vivons et nous nous aimons.

Et nous ne savons pas ce que c'est que la vie.

Et nous ne savons pas ce que c'est que le jour.

Et nous ne savons pas ce que c'est que l'amour.

 

Jacques Prévert
 

 

 

 

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21 mai 2023 7 21 /05 /mai /2023 23:00
C'est pas lui qui a fait l'œuf !

C'est pas lui qui a fait l'œuf !

C'est arrivé comme un coup de tonnerre : mercredi après midi, après une journée inactive mais combien remplie, j'ouvre mon ordinateur, puis la page des  Croqueurs pour connaître les dernières nouvelles et la nouvelle c'est que Dômi, sans doute exténuée m'a choisi pour présenter le défi N°283.

Stupéfaction et panique à bord de ma chaloupe !

Même si je suis moins nouveau  que le prétend Dômi, un de mes premiers abordages remonte à février 2011 (voir ici),  je ne me sens pas prêt à relever ce gant là !

Je ne peux pas, je ne sais pas  faire ça !

Allons, un peu de courage, ce n'est pas si difficile comme Dômi le précise, alors je me lance :

  • Pour jeudi 25 mai un poème ou un chanson évoquant le savoir
  • Pour lundi 29 mai, un texte libre évoquant le cinéma, pourquoi pas, nous sortirons tout juste du Festival de Cannes, avec des calembours bêtes en hommage à Boby Lapointe.

Palme d'Or - Wikidata

  • Pour jeudi 1er  juin, entrée dans le mois de l'été, un poème ou une chanson évoquant le pouvoir sous toute ses formes.

Bonne semaine à tous, excusez mon autoritarisme, mais il faut bien être un peu impératif quand on prend la barre du rafiot !

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11 mai 2023 4 11 /05 /mai /2023 07:00

C'est jeudi, on est en mai, on est chez les Croqueurs, et voilà-t-il pas que Rose nous demande un Poème  de Mai. Alerte ! c'est un signal de détresse !

Accrochez vos ceintures !

En mai, sonnet navrant et morbide 

Oh Nougaro tais toi ! Il fallait pas mourir 

Nous laissant esseulés, brisés en ce dimanche 

Désemparés ma foi  comme un guerrier Comanche

Quand il voit devant lui la jeunesse s'enfuir

 

Et comme il veut encore entendre le soupir

Espéré , attendu,  que  bel amour déclenche

Le soir, ombre tombant, ô la douce revanche !

De l'aïeul que d'aucuns  s'empressent d'assaillir.

 

Alors qu'elle n'attendait, la pauvre enfant docile,

Qu'un encouragement, un sourire fragile

Durant le mois de mai, c'est ce qui nous alarme

 

On ne lui a offert, réponse à son désir  

Qu'un décès si navrant méritant une larme

Oh Nougaro tais toi ! Tu devais pas mourir. 

 

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8 mai 2023 1 08 /05 /mai /2023 07:00

***

Les Croqueurs de Môts

Pour l'atelier Croqueurs

Croqueurs de mots à venir 

Pour ce défi 282, c'est Rose  qui propose

Pour le jeudi 04 mai :  le Muguet  

Pour le lundi 08 mai   : Votre enfance au mois de mai ou pas 

Et pour le jeudi 11 mai  : Poème  de Mai

Bourreau d'enfant ! (Croqueurs de Môts défi  #282)
Bourreau d'enfant ! (Croqueurs de Môts défi  #282)Bourreau d'enfant ! (Croqueurs de Môts défi  #282)
T'es qui, toi pour me demander l'enfance ?

Un peu ivre, sortant d'une incroyable soirée   où, m'étant copieusement ennuyé, j'avais un peu abusé du punch planteur que proposait cette belle créole que je rêvais secrètement de courtiser, retenu par une timidité avoisinant la pure crétinerie, je me suis senti agressé par l'autre soûlot. Il était lui aussi venu  retrouver ses esprits dans l'air frais de la cour de la petite école qui recevait notre confrérie de paumés.

 

-Comment t'étais  quand t'étais un marmot ?

-Est-ce que je te demande ?  En tout cas j''étais pas à l'école. J'ai passé 

 une partie de mon enfance perché dans un noyer. C'était le lieu que j'avais choisi, pas trop loin de la maison, dont le feuillage accueillant me dissimulait suffisamment pour que j'y dévore les livres de la Collection Le Masque que mes oncles ou mes grands cousins avaient laissé dans un placard du grenier. J'aimais l'odeur du grenier, le côté interdit qu'il y avait à y  fouiller. J'aimais le sentiment de transgresser en me délectant de lectures que mes parents n'avaient pas choisies. Je jubilais à la découverte d'Agatha Christie et de ses mystères. L'odeur du noyer elle aussi me comblait d'aise, comme la couleur particulière du lichen que je ne trouvais que là, avant de découvrir que le même colonisait la boîte  aux lettres. C'est là aussi, dans la bibliothèque clandestine du grenier et dans mon noyer salon de lecture que j'ai découvert Le Comte de Monte Cristo en sept volumes de la collection Nelson. C'est une lecture captivante, le savez vous ?

 

 

Lot de 12 livres anciens / Editions Nelson

Éditions Du Masque (@EditionsMasque) / Twitter

 

Merci Rose de m'avoir permis de parler de mon enfance. Tu es un belle personne !   

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4 mai 2023 4 04 /05 /mai /2023 18:01
Haïku  de mai (Croqueurs de môts #282 poésie du jeudi)

 Les Croqueurs de MôtsCette quinzaine c'est Rose que je découvre grâce aux croqueurs , et elle nous demande pour ce jeudi 4 mai  Le muguet.

Je découvre à l'instant ce défi et voici ma contribution immédiate, pour être dans les temps : 

Clochettes muettes

Blancheur parfumée de mai

Vive le muguet

Bonne fin de semaine à tous

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27 avril 2023 4 27 /04 /avril /2023 07:00
Il y a quinze jours, à peu près,
 c'était Pâques, et cette  
occurrence a conduit
 Renée 'Envie 2' à nous demander
de parler d'œufs pour le plaisir 
des Croqueurs de Môts 

Et pour le jeudi 27 avril : un poème

avec des oeufs….sous toute forme, même

celle d’un crâne d’œuf….

Cette semaine, je me sens plus facétieux que p0ète et je vous demande d'excuser le côté trop prosaïque de ce calligramme en hommage à Guillaume Apollinaire...

Calligramme en forme d'œuf (Croqueurs de Môts #281)
Mes confuses excuses aux héritiers de Jean Vuarnet, qu'ils ne voient
 pas trop d'impertinence dans cette toquade que je prête à leur parent ! 
xxxxxxxxx

Ils sont curieux les oeufs cette année.

 

 

 

Vous pouvez toujours attendre, c'est pas demain

matin que vous aurez des oeufs de fer blanc !

 

Pâques sans pâquerette ce ne serait pas pâques !

 

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  • : quelques conneries sans prétentions
  • : De petits délires inoffensifs, conçus à la hâte et publiés avant toute réflexion. Si vous y trouvez ne serait ce que l'ombre d'un sourire vous m'en verrez ravi et récompensé de la peine que j'ai prise. Je ne le crains pas le ridicule. J'ai parfois quelque remord, un tantinet d'autocensure pourrait parfois m'éviter une rougeur confuse, mais la vie est trop courte pour être sérieux.
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