Eh oui, comme l'indique le titre, c'est ma 32ème participation à la joyeuse pochade qui
rassemble
Zette, Mhf, Orfeenix, Joufflette, Cortisone, Hadalalibella,
Julien, Chris, Petit Scarabée , Cathy, Jean-Michel et votre serviteur.
32, et j'en ai raté quelques unes, par paresse, empêchement ou
simple manque d'inpiration... Ne trouvez-vous pas que ça tourne à l'institution ?
Alors, de quoi qu'on cause entre Noël et le jour de l'an ? de nos
premiers souvenirs de fêtes, on ne peut pas toujours être originaux...
Je ne trouve pas de premier souvenir singulier autour de la
célébration de Noël. Je me souviens seulement de la dimension strictement religieuse qui était donnée à la fête. Interdiction de parler du Père Noël, cette invention païenne. Cela n'empêchait pas
de se livrer au rituel des chaussures laissées le soir du 24 au pied de la cheminée, à côté de la Crèche qui attendait l'arrivée de l'enfant Jésus. Au réveil, le lendemain matin, on constatait
qu'Il était venu se placer entre le bœuf et l'âne, et Maman affirmait que c'etait Lui qui avait déposé une orange dans chaque chaussure et non pas un grotesque bonhomme inventé pour tromper les
petits enfants crédules ! Il y avait certainement quelque autre cadeau, mais, sans mentir, je ne me souviensde façon
assurée que de l'orange.
Peut-être mon goût du paradoxe remonte-t-il à cette époque.
Entendre sa mère affirmer dans la même phrase, ou presque, que le père Noël n'existait pas, qu'il ne fallait pas mentir aux enfants et que c'était le Petit Jésus qui apportait les cadeaux, ça
vous forge le tempérament ! Cela ne m'a pourtant pas conduit à conserver la foi inébranlable qu'elle -ma mère- aurait voulu partager avec ses enfants. Je suis retourné à l'église de mon enfance,
au centre du village et ce que j'ai lu sur son porche, bien peu d'amour et beaucoup de menaces ne m'a pas incité à faire le chemin du retour vers les croyances de mes
parents...
Craignez la mort
inexorable
Qui chers mortels tient sous ses lois
Tantôt le Sauveur adorable
Et vous et nous aussi nos Rois
On ne peut mettre en parallèle
Aucuns tourments & la rigueur
Que fait souffrir cette Cruelle
À tous ceux qui meurent pêcheurs
Vous avez peur de ma figure
Pauvres mortels mais c'est en vain
D'appréhender une peinture
Qui sera la vôtre demain.
Puisque vous ne savez pas l'heure
Ni le moment de votre mort
Qu'un chacun veille, prie & pleure
Afin d'avoir un heureux sort
De vos défunts ayez mémoire
Dont les tombeaux sont en ce lieu
Et les âmes en ce purgatoire
Qui n'avoir su que de voir Dieu