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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 07:00

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Le premier rêve dont on se souvienne, dans les premières fois du mercredi, voilà un joli défi de « raconte » que, je l'espère,  MHF,  Cathy,  Emilia,  Sandrine,  Melina,  ClemCerysetteLilith, Kadel et Béatrice d'autres encore, pourquoi pas ? auront à coeur de relever.

Se souvient-on jamais d'un rêve ? Oui, on s'en souvient à l'instant où l'on se réveille tout ébahi en émergeant de la situation extravagante dans laquelle on s'était mis tout seul,  échappant soulagé à une torture inhumaine ou constatant  tout penaud que ce monde merveilleux n'était qu'imagination. Et puis, au fur et à mesure qu'on rentre dans la réalité, le souvenir s'estompe et tout ce que l'on trouve à dire au conjoint que notre réveil a réveillé est :    
      − « Oh ;  je faisais un rêve extraordinaire ! 
»
sans être en rien capable de le raconter. L'extraordinaire est couramment inexplicable !

Je me souviens qu'enfant je rêvais de pousuite implacables qui se terminaient par une chute vertigineuse dans un trou dont je n'apercevais jamais le fond, car cette chute même provoquait mon réveil. C'est peut-être ça, le premier rêve dont je me souvienne, mais je vous accorde que vous dire juste ça est insuffisant pour vous satisfaire, vous qui me faites l'honneur de me lire.

Dans le rêve souvent on se trouve dans un lieu bien connu,  réel, que l'on perçoit dans ses moindres détails, formant le décor d'aventures totalement absurdes. Le premier rêve d'adulte dont je me souvienne se déroule dans la maison que mes parents ont acheté lorque j'avais 18 ou 19 ans. Cette maison est adossée à la colline, le rez de jardin bénéficie sur sa terrasse d'un bel ensoleillement, en revanche l'arrière de la maison est enterré et, comme dans une cave, il y fait frais en été et doux en hiver. Le fond de la maison forme une sorte de couloir sans fenêtre qu'on nomme la chambre de Bonne Maman depuis qu'on y a installé un lit pour ma grand-mère maternelle, un jour où elle vint nous rendre visite. C'est devenu au fil des années le lieu où l'on entrepose tout ce qu'on utilise plus dans la maison, un peu comme la grand-mère...
Il y a tout le long de la cloison qui sépare cet endroit de la maison où l'on vit une penderie accueillant sur des cintres les habits que l'on ne met plus, même s'ils sont encore corrects. Ma mère se trouve là en compagnie d'un chiffonnier qui la convainc d'emporter ces vêtements inutiles. Je m'aperçois avec étonnement qu'ils ont tous des manches anormalement longues, alors que personne dans la maison n'a le bras long, c'est vraiment étonnant. L'homme commence à emballer vestes et manteaux dans un ballot lorsque maman l'arrête soudain :

      −« Non ! celui-ci, ne l'emportez pas. Il peut encore lui servir.  »
Elle désigne un habit d'académicien, le fameux habit vert avec ses palmes  brodées jetant toutes les flammes de leurs ors. Je comprend qu'elle fait allusion à mon père qui aurait fière allure dans ce vêtement que je n'avais jamais vu auparavant. C'est vrai que papa avait un joli brin de plume.

 



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© google earth 2012

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 12:37

Nora a quatre ans et demi. C'est sa maman qui va être contente !

Bonne fête !

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 17:39

 

 C'est Jill Bill qui est cette quinzaine à la barre de l'esquif des Croqueurs de mots. Mon indolence naturelle m'a conduit à rater le défi de ce lundi, même si son appel à parler de poisson, lié à son succulent Melting-pot, m'incitait à vous concocter une bouillabaisse démontrant que la félicité ne s'atteint jamais que par un mélange inspiré !

Puisqu'elle propose pour ce jeudi 31 mai 2012 le LIBRE choix, je tente ici de me rattraper en vous proposant deux menus fretins pêchés dans le ruisseau de mon quotidien et qui m'ont fait ressentir l'air qui souffle au sommet de la poésie :

La dernière chronique de François Morel, entendue vendredi sur France Inter :


Salaud de bonheur par franceinter

Les nourritures terrestres, André Gide, édition de poche, page 38 :

   « Que n'as-tu donc compris que tout bonheur est de rencontre et se présente à toi, dans chaque instant comme un mendiant sur la route. Malheur à toi si tu dis que ton bonheur est mort parce que tu n'avais pas  rêvé pareil à  cela ton bonheur − et que tu ne l'admets que conforme à tes principes et à tes vœux.

    Le rêve de demain est une joie, mais la joie de demain en est une autre, et rien heureusement ne ressemble au rêve qu'on s'en était fait; car c'est différemment que vaut chaque chose. »

Ah ! qu'il est doux d'évoquer le bonheur !


 

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 15:16

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Revoici la bannière bleue de nos premières fois. On est mercredi, et c'est avec plaisir que je me joins à MHF,  CathyEmiliaSandrine, Melina,  Clem, Cerysette, Lilith, entre autres,  pour ajouter une nouvelle petite déconne à nos échanges de souvenirs.

Un grand hourra de bienvenue à Kadel et Béatrice qui ont choisi de se joindre à nous cette semaine. Vive les nouvelles ! Au plaisir de lire leurs efforts de mémoire à l'occasion de nos prochains thèmes choisis.

Cette semaine, le sujet retenu est celui que j'ai proposé : 

La première fois où je me suis emmerdé au cinéma.

Alors là, excusez-moi, mais je me donne l'impression d'être un escroc. En effet, j'ai proposé de vous parler de cet ennui là alors qu'il ne me reste aucun souvenir de m'être jamais vraiment ennuyé dans une salle de cinéma avant une date très récente. Il faut croire que j'ai une nature à oublier ce qui est désagréable et, de fait, c'est plutôt une dernière fois que je vais vous raconter ! L'autre soir, ma princesse insiste pour que je l'accompagne voir un film qui lui semble être une bonne façon de passer une soirée agréable  en oubliant les vissicissitudes du climat... 

−« Allons voir Cloclo, ça nous changera les idées ! »

On ne peut pas dire que j'étais franchement emballé par cette idée, cependant, malgré l'effort surhumain de de mon imagination débordante (un peu comme mon estomac au dessus de ma ceinture) je ne trouvai aucune proposition pouvant rivaliser avec celle là. Nous nous sommes donc rendus dans la salle où se jouait le film, nous sommes installés confortablement et avons bénéficié des publicitésainsi que des bandes annonces des films à venir, chacune vantant les plaisirs délicieux qu'il procureraient à leurs acheteurs avant que la lumière s'éteigne complètement et que commence la séance du jour.

cloclo.JPG

Il est intéressant, ce film. Les performances des acteurs sont admirables, on croit retrouver les vrais protagonistes de l'histoire. L'effort de reconstitution de l'époque, rues, voitures du début des sixties, objets de l'époque semblant appartenir à une lointaine antiquité, est impressionnant. C'est étonnant de retrouver les téléphones bakélite, les magnétophones à bande, les mange-disques Teppaz et de se souvenir qu'on a vécu cette époque là (Cessez de ricaner, petites filles !) Bravo les régisseurs et les accessoiristes, vous faites un beau métier ! Ce qui m'a étonné, c'est que le seul objet qui n'ait pas changé, c'est la barrière anti manifestant. C'est toujours derrière les mêmes que les forces de l'ordre continuent à réfréner notre enthousiasme de foule hystérique, comme si nous n'avions pas échangé notre montre bracelet pour le dernier Ipod à la mode.

Une fois constaté cette évidence, excusez moi, 2h 28, surtout quand on sait déjà comment ça se termine, c'est vraiment trop long. Oui, il me semble vraiment que je ne m'étais encore jamais autant ennuyé au cinéma. Laissez moi donc croire que c'était une première fois !

nouveau-0158-.JPG


Cloclo


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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 07:00

Mercredi c'est première fois. Serait-ce que le principe s'essouffle ? Seules Cerysette ( je n'arrive pas à accéder à son blog )Capturer--copie-3.JPG

et MHF, en plus de votre serviteur, se sont manifestées cette semaine.

Le sujet choisi cette semaine pour notre petite divagation est 

Le premier jour où je me suis rebellé

 



Je ne me souviens pas avoir été un enfant rebelle. En cas de désaccord, plutôt qu'affronter le conflit en manifestant ma révolte, j'avais plutôt tendance à me réfugier derrière un livre, de l'emporter dans l'arbre favori qui abritait mon isolement (Etais-je un petit peu un enfant autiste ?) J'ai passé une partie de mon enfance perché dans un noyer.

Le premier acte de rébellion qui vienne à mon souvenir date de la période où je fus éloigné de cet arbre. Il me fallait alors apprivoiser un nouveau mode de vie, quittant la maison de l'enfance campagnarde et son noyer pour une autre maison, en ville. Une scolarité différente aussi et de nouveaux amis, le début  du désir d'autonomie d'une possible pré-adolescence. Toujours est-il que le gamin que j'étais alors (11 ou 12 ans) choisit d'aller à l'encontre de l'idéologie familiale qui exécrait tout engagement social et le scoutisme en particulier en acceptant l'invitation d'un camarade de classe, Eclaireur Unoniste, participant avec lui à une sortie du dimanche qui permettait de découvrir les environs par une sorte de course d'orientation.

Oh ! on ne peut pas dire que j'ai été un  grand révolutionnaire !




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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 22:41
... et ce n'est pas la première fois !

C'est mercredi, c'est première fois. Marie Hélène, Lilith, Cerysette, Cathy, Joufflette, Matriochka nous ont déjà présenté leurs plus beaux atours. Zette et Laora doivent continuer à se soigner, quand à moi, toujours dépenaillé, je n'ai pas envie de jouer le jeu cette semaine. Les nippes classe, ça aurait tendance à me renfrogner.

« Il faudrait vraiment que tu ailles t'acheter un pantalon » murmure ma princesse à mon oreille.

Je vous ai déjà parlé de mon premier costume neuf, de l'amertume que j'ai ressenti à cette occasion, c'est peut-etre pour ça que je ne m'habille jamais avec soin, j'suis un vrai souillon !

Voilà que je me colle une réputation de papi mal vêtu !

Sans-titre-copie-9.jpg

Paroles de la chanson "J'passe Mon Chemin"

Je suis mal habillé
J'ai l'air décalqué
Tu dis qu'j'ai l'air de rien
Tu me demandes d'où je viens
Entre nous c'est certain
Ça n'ira pas plus loin
J'décline pas la palette des tendances
C'est vrai que je n'ai pas ta prestence
Dommage entre nous pas de romance
J'préfère tirer ma révérence
J'passe mon chemin
C'qui m'anime, c'est normal, t'en sais rien
Si j'ai l'air de rien
C'est pas grave, j'prends la vie comme elle vient

Tes ch'veux sont bien coiffés
Le make-up étalé
T'as l'air si sûre de toi
Dans tous tes apparâts
Tu prends de la hauteur
Avec ton air moqueur
Tu déclines la palette des tendances
C'est ton moyen pour avoir confiance
Tes yeux respirent l'arrogance
Alors j'te tire ma révérence
J'passe mon chemin
C'qui m'anime, c'est normal, t'en sais rien
Si j'ai l'air de rien
C'est pas grave, j'prends la vie comme elle vient

Tu passais par là
Le regard amusé
Le style un peu décalé
J't'ai demandé :"D'où tu viens ?"
On décline pas la palette des tendances
C'est une question de préférence
On y accorde pas la même importance
Et on vous tire la révérence
T'as croisé mon chemin
Et depuis, tous les jours, c'est trop bien
J'ai besoin de rien
Vu qu'j't'ai toi, et que toi t'es mon chien

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 07:06

Ambiance garantie, climat incertain, bonnes affaires probables...

http://www.oder95.com/affiche/Gaffiche.gif

oder.JPG

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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 07:00

le-defi

Oh ! je me reproche de ne pas assez souvent participer aux défis des Croqueurs de Mots qui si souvent m'enchantent. Ma dernière intervention date déjà de 3 mois : le 16 février, je tirais mon chapeau à Lenaïg et puis plus rien... Quelle honte !

Cette semaine, c'est  Jeanne FADOSI qui m'offre la possibilité de sortir de ma vergogne : 

 

 

la-mode-illustree1870-d.JPG    illustration extraite d'un numéro du journal "La mode illustrée" de 1870


inscriptions en bas de l'illustration :  

TAPIS DE JEU POUR PETIT ENFANT           ROBE POUR PETIT GARCON DE DEUX A TROIS ANS

(Explication sur la planche de patrons)   

 

Vous donnerez à votre texte (pas trop long) la forme que vous souhaitez (prose, vers, calligramme,etc.),

à partir de ce que vous inspire cette image.

 

 

 

Postez votre texte pour

 Lundi 14 Mai à 8 heures

(programmez)

  COMMUNAUTE CROQUEURS DE MOTS

 

Huit, neuf, dix ; OUT !

« Il m'a mis au tapis ! »

Effondré , Basile n'en revient pas. Le match est terminé et c'est lui le perdant. A aucun moment, il n'avait envisagé que cela se produise. Convaincu de la perfection de son entrainement, il s'était toujours imaginé vainqueur, et c'est lui qui est étendu là pendant qu'on congratule l'adversaire qu'il a trop sous estimé...

Il ne ressent plus la douleur. Le souvenir même de la fulgurance des coups qu'il vient de subir s'estompe. Il s'était imaginé champion et voilà que, pour fuir peut-être la réalité insoutenable de ce jour maudit, il évoque son enfance. A voir les cordes du ring de sa position allongée, pour la première fois, il découvre la ressemblance avec le parc dans lequel, enfant, on l'enfermait lorsque son dynamisme devenait trop difficile à contenir. Des souvenirs qu'il croyait à jamais oubliés remontent à sa mémoire. Il ressentait 268161406.jpgcomme une brimade  les moments où sa mère l'abandonnait dans cet enclos dérisoire, pour le seul avantage d'avoir un temps pour souffler. Cet abandon ressenti il y a tant d'années devient plus insupportable que l'étourdissement dans lequel il se trouve tout de suite. Est-ce dans ces moments là qu'il a pris la décision de monter un jour entre les cordes ?

Monter pour montrer qu'il est bien le plus fort ;  tout cela pour aboutir à cette déroute, quelle dérision !


C'est décidé, plus jamais il ne boxera. Il en est sûr, même si personne ne le croit.


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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 07:00

 

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Première Fois, qui c'est ?

Zette, Mhf, OrfeenixChrisJoufflette, Cortisone,Hadalalibella, Julien,
 Petit Scarabée , CathyLaora Lulu  Jean-Michel, Marius Bouille,  Muriel Alexandra Schmitt et Emma Mentalo, quelques nouveaux dont j'ai eu la flemme d'ajouter  le lien ici, qu'ils veuillent bien me pardonner.

Et quel est le principe ? Chaque semaine, autour du dimanche les uns, les autres proposent une ou plusieurs idées de thème « excite-mémoire ». Ceux qui le souhaitent réagissent, orientent, précisent jusqu'à ce qu'on se détermine sur le sujet qui convient et que les volontaires développeront dans leur blog ou sous toute autre forme qu'ils auront choisi. Il n'y a bien sûr aucune obligation de participer, encore moins de brimade à l'égard de ceux qui manquent leur tour, quelle qu'en soit la raison. Le seul intéret de l'opération est de lire les élucubrations des copains, se régaler ou s'émouvoir, voire, pourquoi pas, s'indigner. Ne pas hésiter quand on a lu de se fendre du commentaire qui montrera à chacun que d'autres sont intéressés ou, au minimum interpellés par ses modestes divagations. Qu'une forme de partage s'installe, progresse, se développe...
N'hésitez pas à vous joindre à nous, vous verrez comme c'est bon ! 

Oh ! j'ai commis des infidélités (tiens, c'est ce que dit Laurent aussi)  j'ai commis des infidélités à nos premières fois. Profitant lâchement de mon absence, je ne vous ai pas parlé de mes souvenirs de travail (vive la retraite), je n'ai pas attrapé d'aigreurs d'estomac au restaurant, pas plus que je me sois étendu sur mes délires mystiques... Et puis savez-vous ce que nous vous avons concocté ? Comme de coutume, n'hésitant jamais à tourner le dos aux facilités que pourrait offrir l'actualité futile, nous avons opté pour un sujet dont l'originalité époustouflante va vous tirer des hourras d'admiration :

Vous conviendrez avec moi que nous sommes des fous !
~
Première élection présidentielle,
t'en souviens-tu ?
Allons, c'est décidé, je me lance. pourtant c'est un sujet qui me gène, je vous en ai déjà parlé ici.
1965, c'est la première fois, de mémoire d'homme, qu'on élit le Président de la République Française au suffrage universel (cela avait pourtant déjà existé en 1848). Je n'ai pas encore l'âge de voter, il fallait alors avoir 21 ans, mais mon papa voit dans cette élection inédite l'opportuniCapturer-copie-6.JPGté de partager avec son fils aîné son anti-gaullisme aussi viscéral que sa haine du communisme, sa conception excessive du patriotisme. Il m'emmène aux meetings de Capturer--copie-2.JPGson candidat préféré, Jean-Louis Tixier-Vignancour. Je suis séduit par le tribun. Les jeunes gens propres et aux cheveux courts qui assurent son service d'ordre représentent pour moi un idéal passionnant. Entre eux, ils se désignent comme « militants », terme que je découvre et qui me fascine !
Eh oui ! la fascination aidant, j'ai été à 18, 19 ans un petit fasciste. Comment voulez vous que je n'ai pas honte ? Merci, les copains, de m'amener à remuer cette boue.

À mercredi, pour un sujet plus paisible, j'espère.



 

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 07:00

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Nouveau mercredi, nouvelle première fois, nouvelle occasion pour votre serviteur de se faire mousser en dévoilant aux autres fêlés du groupe (Zette, Mhf, OrfeenixChrisJoufflette, Cortisone,Hadalalibella, Julien,

 Petit Scarabée , CathyLaora Lulu  Jean-Michel, Marius Bouille,  Muriel Alexandra Schmitt et Emma Mentalocombien sa vie est merveilleuse ! Cette semaine voilà que nous avons choisi d'évoquer notre première rencontre avec  une célébrité.

 

J'te connais, toi ?

J'en ai croisé deux ou trois et je suis fier comme un pou à ce souvenir, je me ferais une joie de vous le raconter, quitte à suciter votre jalousie mais nous avons choisi de nous maintenir aux inaugurations et je vous parlerai donc d'une rencontre et d'une seule. Revenons donc aux années 60, à la découverte d'une vie différente que j'ai faite en arrivant à Marseille et dont je vous ai déjà parlé à plusieurs occasions. Quand on va au lycée on se retrouve en classe avec des ddorleans.jpgcamarades qui sont dans une relation égalitaire avec nous, dans l'espace de la classe en tout cas, même si la vie qu'ils ont chacun  en dehors de l'établissement scolaire peut leur donner une toute autre réalité. Quand je suis retourné au lycée après une petite escapade je me suis retrouvé en classe avec Danièle Dorléans. Ce nom ne vous dit sans doute rien, mais je peux vous dire que c'était une vedette : elle avait su faire sa place au Cercle des Nageurs de Marseille, et à l'époque où nous étions dans la même classe, elle devint championne et recordwoman du 400 mêtres 4 nages ce qui explique que je me souvienne d'elle.


Ces bobines qui firent l'actualité

« On fricote avec le showbiz – Mistinguett, Piaf, Hallyday ou Bécaud – et les sportifs comme le dandy boxeur Georges Carpentier (dans un film sexy qui s’attarde longuement sur sa plastique de rêve) ou encore la joli nageuse « Courrèges » Danièle Dorléans, sorte de Laure Manaudou avant l’heure.»

 CNM-logo.pngCapturer-copie-5

Quelques années plus tard, en 1968, dans ma période "poète", je disais quelques poèmes dans une cave du quartier de l'Opéra à Marseille (Club de la Chanson et des Arts) et à la fin du spectacle, je vis Danièle. Elle était toujours une vedette, sélectionnée pour les Jeux Olympiques de Mexico et elle s'approcha de moi en me demandant « Est-ce que tu te souviens de moi ? »

Vous voudriez donc que je ne sois pas fier ?

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