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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 00:26

Dans la petite bande des Premières fois du Mercredi (ZetteMHFOrfeenixJouffletteCortisoneHadalalibellaJulien il y a une nouvelle recrue : Chris à qui nous souhaitons la bienvenue. Si elle s'est sortie de ses fourneaux elle nous parlera cette semaine de sa scolarité : nous avons décidé de parler de notre premier diplôme (tout le monde ne peut pas être analphabète)diplome

Sans titre-copie-1J'ai eu une scolarité un peu étrange, chaotique. Décidément je ne sais pas tellement faire simple. Des diplômes, j'en ai obtenu, bien sûr, même si j'ai échoué au bac... mais je préfère aujourd'hui vous parler de ce que je considère comme mon premier exploit scolaire, même s'il n'a pas été sanctionné par un parchemin.

Après avoir appris à lire, écrire et compter à la maison, je n'ai pas fréquenté moins de quatre écoles primaires différentes au gré des déménagements  avant de me stabiliser enfin au Lycée Jules Verne de Nantes (oui, cet établissement qui s'appelle Lycée accueillait à la fois la section primaire, du CP au CM2, mais on disait de la 11ème à la 7ème, le collège et le lycée) J'y suis resté quatre ans, de la 8ème (CM1) à la 5ème, jusqu'à ce que mes parents déménagent à nouveau, quittant Nantes pour Marseille. J'entrai donc à 13 ans en 4ème au Lycée Marseilleveyre, un établissement dit "pilote" où l'on pratiquait la mixité et l'autodiscipline... autant dire que je changeais de planète, qu'il me manquait quelques repères pour être l'élève attentif qu'on supposait que je puisse être.

Même si mes résultats étaient satisfaisants, me permettaient de passer en classe supérieure, on me pria donc d'aller me faire voir ailleurs et mon papa me trouva une école privée où je fus admis en 3ème. Je continuai d'apprendre et je commençai à me révolter : il me semblait scandaleux qu'on demande à mes parents de payer pour que je reçoive un enseignement qui ne m'apparaissait pas meilleur que celui que j'avais reçu à l'école publique.

C'est là que ce situe l'exploit dont je parlais tout à l'heure. A la fin de l'année scolaire, avec mon aplomb d'adolescent boutonneux et sans en parler à personne,  je pris rendez-vous avec la Directrice du lycée pour lui dire que je souhaitais réintégrer son établissement. Elle me reçut, consulta mon dossier, et me renvoya vers le censeur, puisque c'était la discipline (mon indiscipline) qui avait entraîné mon éviction. Il en fallait plus pour me démonter. Je demandai et j'obtins un rendez-vous avec Monsieur Verdier. Je lui présentai ma revendication et il convint que je serais admis en 2nde à condition que je réussisse l'examen d'entrée, ce qui fut fait. Je me suis donc retrouvé dans cet établissement et  continuai à y apprendre jusqu'en terminale. Tout fier de ce résultat, je ne me suis pas présenté aux épreuves du BEPC. Toujours pas de premier diplôme donc, mais j'ai eu l'impression d'avoir obtenu beaucoup plus par cette première action d'autonomie personnelle !

J'aime l'architecture particulière des bâtiments scolairesecole.JPG

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 15:09

http://s2.lemde.fr/image/2011/05/13/416x0/1521731_3_19a7_herve-ghesquiere-et-stephane-taponier-ont-ete.jpg

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 07:00
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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 07:00

le-defi à l'abordage

DEFI N° 58

PAPOTAGES

 

Pour ce jour où elle est à la barre,

m'Annette a trouvé son port en bretagne !

Mais les papotages ont lieu partout, 

 et elle nous propose de continuer

le dialogue entamé 

par ces dames!

 LES-FEMMES-PARLENT.jpg

 

 

(illustration de Maryvonne Jeanne-Garrault)

 

Assises sur le pas de la porte,

Françoise questionne Marie:

 

ça s'est bien passé?

 

C'est à vous!

Ma version  des faits le 27 JUIN A 8H00

 

Qu'as tu vu Maria dans la grand ville dimanche ?

-J'ai vu la pluie tomber comme on la voit ici

J'ai vu de pauvres gens et puis j'ai vu aussi

S'envoler dans le ciel une colombe blanche

Au dessus de la Seine près d'un petit carré

De verdure oublié par le vieil architecte

Au coin d'une rue où des odeurs infectes

D'avoir quitté le port me faisait regretter.

Ma Soizic sais-tu comme tu as raison

D'être restée auprès de cette petite île

Et de m'envoyer moi faire la belle en ville

Pour me voir revenir heureuse à la maison.

DSCF7729-.JPG

 

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 07:00

Sans-titre-copie-8.jpg

http://d2ghi3veuw5n4i.cloudfront.net/9f04fed7c825a437ba1c380ffb8d8fe8

Photo trouvée sur Monnuage.fr

Onzième participation au petit jeu que je partage avec 

 Zette, MHF, Orfeenix, Joufflette, Cortisone,HadalalibellaJulien :

raconter le mercredi des premières fois dont on se souvient, qu'on en soit fier ou que ce soit douloureux...

Une première cuite, ce n'est pas à priori un bon souvenir, un de ceux qu'on a envie de partager. On se souvient peut être mieux de la gueule de bois dont elle fut la conséquence que de l'excitation que l'on voulait ce jour là atteindre...

Mai 1968, en formation à la FPA de Marseille-La Treille, après avoir renoncé à obtenir le baccalauréat, je ne faisais pas grêve, mais je m'intéressait malgré tout à ce qui se passait dans les rues et dans les facultés où je n'avais pas su trouver ma place.Mon amoureuse d'alors était une jeune femme, rencontrée dans une soirée cabaret où elle chantait et ou je disais des poèmes. Elle était étudiante à Montpellier et je l'y rejoignais le dimanche.

Ce jour là, il faisait particulièrement chaud et j'avais fait le tour des résidences universitaires, toutes situées dans la périphérie de la ville, à pied, je ne possédais à l'époque aucun autre moyen de locomotion. Je me suis donc retrouvé en fin d'après midi, sur la place de la Comédie, fatigué, assoiffé, voulant sans doute frimer devant quelques connaissances déjà attablées au Café des Négociants lorsque j'y suis arrivé.

Aux Négociants, on servait différentes bières à la pression, en particulier de la Guinness. J'ai commandé, obtenu, payé, bu un verre d'un litre de ce breuvage brun et amer. Et je l'ai rendu, presqu'aussitôt dans les toilettes de cet établissement réputé. Je pense que c'était une cuite, ce n'est pas un bon souvenir...

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 14:28

Dans l'univers de l'enfance pour clôturer cette belle semaine, elle demande :

"le héros de ton enfance"

Je me rêvais en Peter Pan

http://media.giantbomb.com/uploads/0/1111/524902-peter_pan_large.jpg

J'étais plutôt le petit ramoneur

http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcT7TqHq59kmt47cBLjUkBUvPBgF9bBqxFDpTFohPlxHJpWC0QvLgw

Merci pour cette semaine en/fantine
                                        /chantée

merci Virginie
 

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 17:43

 

On n'y coupe pas, à chaque semaine de défi, un jour ou l'autre Virginie B nous interroge sur nos objets.

À chaque fois ça me met mal à l'aise, pourquoi ?

Un peu plus tôt
De Noël le défi IV
Guatemalan worry dolls
Moment de gêne

Pour le thème de demain, elle demande

"Ton objet ludique"

Celui qui te rappelle qu'il n'y a pas que le monde des adultes dans ta vie !

(réel ou imaginaire)

objets.JPG

Oui pourquoi dois-je ressentir à chaque fois cette gène d'avoir à dire que les objets m'oppressent, que je les suspecte toujours d'être trop nombreux, de prendre toute la place, de m'empêcher de refermer mes tiroirs et m'endormir en paix ?

Voilà que m'apparaît enfin la solution, l'explication de cette névrose. Virginie me l'apporte sur un plateau, je n'ai plus qu'à l'accueillir.

  • mon objet ludique, celui qui démontre que je suis resté un enfant, mesdames, je vais enfin vous le dévoiler : C'est mon corps. Eh oui, mesdames, je joue de mon corps ! Tout mon drame est là : je me rends bien compte que cet objet vieillit et que bientôt, ou bien déjà, vous n'aurez plus la moindre idée, la moindre envie, le moindre désir de partager mes jeux avec lui...



    "Ah ! comme j'ai mal de devenir vieux." Boris Vian

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 07:00
Je suis tenté souvent de répondre aux défis. Presque toujours, ma paresse m'empêche d'y faire honneur. Je vous le disais la semaine dernière.

Eh bien je vais essayer pour la deuxième fois de répondre aux Jeudis en Poésie de la COMMUNAUTÉ CROQUEURS DE MOTS. Cette fois Nounedeb nous demande « Que peuvent se dire un détective écossais et une jeune bigoudène - écrivez en vers, en prose, en haut -Adige ou bas-breton. Et bien sûr, si vous le préférez, un poème de votre choix. »

Tu parles d'une gageure !

La lande desséchée craque sous les pieds de Mc Musser

Il regrette aujourd'hui de n'être pas abbé

Peggy sa vieille mère

Elle qui parlait aux anges en rêvait il le sait

Pourtant il a choisi, mieux que le séminaire

D'aller dans cette école apprendre à faire enquête.

Plutôt que de prêcher aux belles écossaises

Des histoires de Jésus, voilà qu'il interroge

Pour un  Korrigan qui a passé la Manche

La femme étrange qui cache sous sa coiffe

Un visage poupin, des yeux de porcelaine

On la prétend venue du pays Bigoudin

Intimidé, il ne sait quoi lui dire, regarde ses souliers

Et la remercie d'être là et se taire

La lande desséchée craque sous les pieds de Mc Musser.

 

illustration trouvée sur Dessincretin.com

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 07:00

Sans-titre-copie-7.jpg

Et de 10 !
C'est ma dixième participation au petit jeu que je partage avec 
 Zette, MHF, Orfeenix, Joufflette, Cortisone,HadalalibellaJulien :

raconter le mercredi des premières fois dont on se souvient, qu'on en soit fier ou que ce soit douloureux...

Mon premier appareil photo

http://pds.exblog.jp/pds/1/200802/23/28/b0069128_14313973.jpg

Son histoire à un rapport avec ce que je vous racontais pour une précédente première fois : qu'avons nous fait de nos premières payes ?
C'est la deuxième année où j'ai eu un boulot d'été, à Marseille. Cette année là j'ai gagné à peu près le double que la première année. Le salaire sur ma fiche de paye de laveur de voiture dans un station service était à peu près le même que ce lui que m'avait versé la poste mais en plus il y avait les pourboires (eh oui, dans ces temps lointains ça existait encore.)  Je me suis donc retrouvé à la fin du mois d'août possesseur de la somme pharamineuse de 1000 Francs à peu près. Mon papa, à la même époque avait 3000 F de revenu mensuel, entre salaire, pension de guerre, allocations familiales pour nourrir et entretenir la famille de 10 personnes (mon dernier petit frère était né cette année là ou bien celle d'avant, je ne me souviens plus très bien). 

A cette même époque, un magasin extraordinaire s'était ouvert tout en haut de Prado, près de la place Castellane. On y pratiquait le discount , c'était une révolution à l'époque, tout pour fasciner le grand adolescent que j'étais alors. Et je me suis payé mon Nikorex. Une sorte d'ovni : un appareil photo reflex dont l'objectif était fixe : un zoom 85/135, ouverture 1/3.5, cellule au dessus de l'objectif.  Vous pouvez me croire, j'étais fier !

Je l'ai gardé plusieurs années, il a été un bon serviteur, et puis je me je suis fait faucher la première année où je suis venu travailler dans la région parisienne. J'en ai eu d'autre depuis, bien sûr, mais je regrette encore celui là. Voilà pourquoi je voulais vous en parler.


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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 23:16

On n'en est qu'au milieu de la semaine et déjà Virginie B. ne supporte plus d'entendre tous ces enfants s'agiter autour d'elle « Allez donc jouer dehors, ça nous fera de l'air »   

Pour demain elle demande dans l'univers de l'enfance,


"Ton activité extérieure préférée"

J'ai de délicieux souvenirs d'enfance de parties de Balle aux Prisonniers ou bien d'Épervier

      

 

 

 

 

 

 

Maintenant c'est le vélo

velo.JPG

 

 

 

 

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