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Plus aléatoire, je ne vois pas ce que je pourrais inventer !
Un livre pris par hasard sur l'étagère supérieure de la bibliothèque, parce
que la couleur de sa couverture évoque les fruits sur le point de murir.
Un livre non lu, ou bien alors totalement oublié :
Henri Troyat, Une Extrême Amitié,
publié dans une édition La Bibliothèque du Temps Présent
par Rombaldi, sous copyright La Table ronde
,
Ouvert au hasard à la page 170, et parcouru jusqu'à trouver une phrase qui me parle.
"Il éleva la main de Corinne et la porta à ses lèvres. Leurs regards se mêlèrent.
Avec un parfum de peau tiède, entra en lui la certitude triomphante qu'il
commettait une sottise."
Je dédie cette page foutraque à Josettequi me commentait à propos d'Apollinaire
et qui, plus courageuse que moi, continue d'être fidèle au Croqueurs.
Gloire lui soit rendue !
Je ne suis pas encore rassuré par cette nouvelle formule. Certes, les photos que je voulais vous montrer sont bien apparues dans le billet précédent, mais je n'ai pas encore saisi comment les mettre en page. Alors, je tiens à vous le dire, je vais vous faire aujourd'hui du texte long et filandreux pour tester les possibilités de cet Over-Blog new wave...
J'ai besoin de me rassurer, donc, vous vous en serez aperçu, et qu'existe-t'il de plus efficace pour cela que d'aller au jardin vérifier la maturité des fruits qui apparaissent, confirmant que nous sommes vraiment fin juin et non pas mars comme les giboulées et la piètre température le feraient supposer.
X
C'est qu'on en arrive à douter de tout, les certitudes qu'on avait acquises au long d'une existence tranquille et monotone. Sous un ciel aussi triste, dans l'espoir toujours déçu d'entrevoir un rayon de soleil, peut-on raisonnablement croire qu'il y aura des cerises ? On croirait que c'est une année sans.
Dédidément, je ne trouve pas comment insérer les images dans le texte.
A ce moment de mes réflexions, je me souviens d'une lecture déjà lointaine : "Encore heureux qu'on va vers l'été" de Christiane Rochefort. En insérant une image en utilisant son adresse URL on arrive à faire la mise en page. Faudrait-il que je commence par enregistrer mes photos sur un autre site que celui-ci afin d'obtenir une URL ? On ne peut pas dire que ça simplifierait l'écriture d'un article, merci Over-Blog, c'est une réussite ! Pour que l'image puisse être vue dans sa dimension originale, il a fallu ajouter le lien avec son URL. Ce n'est toujours pas simple.
Christiane Rochefort nous raconte une classe de cinquième et nous donne ainsi à découvrir et à aimer le monde de ces élèves, tout jeunes adolescents. Cette semaine, sur lemonde.fr j'ai lu avec délectation le récit par Madame Mara Goyet d'une autre classe de cinquième : Mes ados conquérants
Tiens, autre chose que je n'ai pas encore retrouvé dans cette nouvelle formule, c'est comment insérer des caractères spéciaux dans le texte. J'aurais voulu commencer le paragraphe ci-dessus par un "à" majuscule et non par ce "A" bien banal. J'aimerais aussi encadrer mes citations par des guillemets << >> plutôt que les tristes ".
Vous allez me dire que je cherche la petite bête. Vous avez peut être raison, et les Journées du Patrimoine, en septembre dernier, nous ont permis de croiser d'étranges animaux. Je vous en parlerai tout à l'heure, mais tout d'abord permettez moi de partager avec vous une petite chanson qui exprimera mon état d'esprit :
C'était mieux a-vant !
Et puis, avant de pénétrer dans le bestiaire, je vais ajouter ici en citation l'article dont je vous parlais tout à l'heure : Mes Adolescents Conquérants de Mara Guyot, car je crains que le lien que j'ai joint ci dessus ne puisse être utilisé par ceux que ne sont pas abonnés à lemonde.fr
(Au travers des vitraux de l'atelier de peintre de la Martinière à Vaux sur Seine, le paysage prend des apparences surprenantes)
Mes ados conquérants
LE MONDE | 28.06.2013 à 19h54 • Mis à jour le 28.06.2013 à 21h07 |
Par Mara Goyet (Professeure d'histoire-géographie, écrivaine et blogueuse sur Lemonde.fr)
Un léger sentiment d'imposture. Le voyage scolaire a-t-il été pédagogique ? A-t-il seulement été scolaire ? La présence de deux profs et d'une classe est-elle une garantie ? Juré, toute l'année, nous avons bien travaillé. Rien de ce qui concerne la tapisserie de Bayeux ou Guillaume le Conquérant ne nous est étranger. La caution pédagogique versée, nous avons pu partir. Intellectuellement, nous sommes irréprochables. Le problème, ou l'avantage, c'est qu'un voyage scolaire n'est pas qu'un déroulé savant dans l'espace et le territoire, ce n'est pas une traversée intellectuelle motorisée.
Qu'espère-t-on au juste, en partant avec une classe de 5e, de Paris à Hastings, par Falaise, Bayeux et Brighton, sur les traces de Guillaume le Conquérant ? Une reconquête morale de la perfide Albion ? Une prise de conscience historique ? Un enracinement des connaissances ? Une exploitation mobile (car, ferry, shuttle) du cours ? On comprend vite, avant même de partir, que le but sera dans le chemin, que la forme importera tout autant que le fond, qu'il y aura l'Histoire et les histoires, des documents et des sentiments. Un train peut en cacher un autre.
Les premiers symptômes sont apparus la veille du départ. Je pensais juridique, plus pédagogique. Ai-je le droit de donner un comprimé de Doliprane ? Peut-on se blesser avec un audioguide ? La menace est partout. Un noir nuage de responsabilités floues et incertaines, imprévisibles surtout, s'est installé. Je me rassure, il y a des valeurs sûres : je sais, à l'avance, que le premier soir, au Flunch d'Hérouville-Saint-Clair, dans le Calvados, nous aurons une cuisse de poulet, des légumes et de la glace. Avec un tel menu, rien de grave ne peut nous arriver, c'est du solide. Les élèves appréhendent, eux aussi. Ils savent que la préparation théorique a ses limites. On sent le poids de l'Histoire peser sur leurs frêles épaules : comment rechargeront-ils leur portable, sera-t-il possible de prendre une douche sur le bateau ?
6 h 30, nous partons en car. A l'intérieur, la répartition des élèves se fait d'instinct. Il y a ceux du fond, ceux du milieu, ceux qui s'asseyent, devant, près des enseignants. L'organisation spatiale vaut typologie adolescente : agité, survolté, paisible, sage, placide, endormi, hystérique, alternatif. On sait à quoi s'en tenir selon le degré d'éloignement du volant. Belle lisibilité. Mais les repères changent.
Un autre monde, un autre peuple
Au fil du voyage, la classe se nidifie, se fond dans les sièges. Un autre monde, un autre peuple. Les MP3 et iPod se connectent, se mélangent, un réseau se construit, on se branche les uns sur les autres, on se connecte à ses voisins, les fils s'accumulent, les casques s'installent, une masse rhizomique s'élabore, ignorante du paysage qui défile. La nourriture, pourtant interdite, s'accumule : bonbons, chocolat, trésors de guerre des stations-service. Les élèves permutent, changent de position dans le cocon filaire. Quelques kilomètres de trajet en plus et un univers parallèle, organique, digne d'un film de Cronenberg, pourrait advenir (la tôle, l'acier, le sucre, les cordons, les branchements, tout est là). Le corps prend car. Les tables et les chaises sont un souvenir.
Quand le fond de l'autobus risque de faire sécession (souvent ; mais assez calmement et très aimablement), ma collègue et moi nous nous avançons jusqu'à la zone rebelle pour procéder à une extradition. Les quatre sièges derrière le chauffeur (surnommé "la Boule" en hommage caustique au gardien de prison de "Fort Boyard") servent de cellule d'apaisement, de cachot, d'aire de repos. Pour bonne conduite, on peut revenir à des sièges plus éloignés. Ça devient un jeu. Grâce à "la Boule", notre autorité mesurée devient aimable.
Ça tombe bien, mon autorité, j'en ai senti les limites. La nuit, sur le ferry, les élèves couchés par terre dans notre "salon" privatif, la lumière éteinte, le bateau qui tangue, ceux qui s'adonnent à des opérations commando en reptation sur la moquette maritime, ceux qui opèrent des rapprochements sensuels m'ont rappelé l'étroitesse de mon magistère. Je déprime puis me console. Tout ça, c'est du jeu. Tom et Jerry. Variations et extrapolations tout terrain de la relation maître-élève, sur mer et route, vapeur, vitesse, masse et obscurité, jeu de regards et casques audio, "bonne nuit" aux élèves en pyjama d'enfants au seuil de leur chambre. On y gagne en métier. Pour la formation des profs, une nuit avec une classe sur un ferry devrait être obligatoire. En complicité, aussi.
A peine la visite du château de Falaise (Calvados) commence-t-elle que les élèves, descendus du car, débranchés, déconnectés, se montrent curieux, cultivés, spontanés et vifs. Ils sont charmants et s'intéressent à tout. Même intérêt devant la tapisserie de Bayeux. A Hastings, ils escaladent les ruines du château, à Battle, ils courent dans les prés en pente où eurent lieu, en 1066, les combats entre Guillaume et Harold. Le cours se faufile dans les herbes folles.
Pourtant, dans un même mouvement, ils continuent leur vie : histoires de coeur, conflits à répétition, grands écarts d'humeurs, d'amitié et de sentiments (on dirait les hauts et les bas de Michel Serrault dans La Cage aux folles). Certains élèves, qui répondent à des questions ardues sur la féodalité, pastichent à longueur de journée, sans en être complètement dupes, telle héroïne de série américaine ou quelque ado d'American Pie.
Intelligents, cela leur permet d'être un peu bêtes sans l'être pour autant. Leurs conversations sont parfois si consternantes que je me demande comment j'ai pu leur imposer des heures de cours sur l'humanisme ou la Renaissance italienne. La question est pourtant mal posée. Pour cette génération, il ne faut pas penser en termes d'opposition. Le sublime et le grotesque, l'authentique et le superficiel cohabitent chez eux d'une manière inédite. Ils dosent l'ensemble avec maestria. Parfois se plantent. Ils ne modifient rien au contact des adultes. J'aurais été mortifiée, à leur âge, qu'un prof assiste à mes "adolescenteries", à mes sentimentalités. Je mesure le fossé entre eux et nous. Je vois chez eux des choses qui m'éclairent sur l'enseignement et ses conditions de possibilité. Il nous faut jouer de cette dispersion, de cette adolescence en archipel, sans toutefois s'y laisser prendre. Ils jouissent d'une liberté formidable, intrigante pour quelqu'un de ma génération.
Lors de la soirée disco, sur le bateau, ils ont presque tous dansé, de manière magnifique. Ils sont incroyablement à l'aise, confiants. Ils sont heureux, s'amusent, vont se chercher des Coca au bar, comme en boîte (interdite sur terre ferme, le ferry est une parenthèse enchantée). Les chauffeurs-routiers, accoudés au bar devant leur bière, les regardent ahuris. Duègne à l'ancienne, je veille.
Si l'on suit Guillaume le Conquérant, nous empruntons aussi, mentalement, d'autres itinéraires. La conquête dans la conquête : le courant. Trouver une prise, un adaptateur est au coeur de toutes les préoccupations. Enfants comme adultes le vivent comme une obsession. La jauge, la jauge ! C'est moi qui déniche la prise du Flunch. Je la garde jalousement. Une fois en Angleterre, l'adaptateur devient objet de négociations, d'échanges. Au fil des journées, les batteries baissent, s'amenuisent. Celles des élèves, non. Ils ne dorment presque pas et sont toujours en forme.
Mon coeur palpite. Et si...
De mon côté, je poursuis quelques rêves. Un whopper au Burger King. Voeu accompli à Brighton. Un second. J'ai toujours voulu aller dans ce coin d'Angleterre pour voir la maison d'Henry James. Nous sommes à quelques kilomètres de Rye, où il vécut. Je n'ose pas faire de caprice. Coup de chance, première fois et unique fois durant le voyage, le chauffeur ou le GPS se plante. Un détour, nous nous retrouvons à Rye. Mon coeur palpite. Et si...
Les rues sont étroites, des arches assez basses nous bloquent, les habitants s'en mêlent. A vrai dire, ils nous chassent, protestent. Le véhicule recule. Nous reprenons notre chemin. Je n'ai pas vu la maison de l'écrivain mais je comprends mieux ses histoires de fantômes.
Certains élèves me font penser à Courdeténis, l'Egyptien qui confond la légion avec un club de vacances dans Astérix légionnaire. Les sièges inclinables du ferry, c'est mieux ou moins bien qu'une place éco dans un Airbus ? Serons-nous seuls sur le bateau ? Les critiques vont bon train : l'absence de clim, la bouffe. J'aimerais leur faire comprendre qu'il y a aussi, surtout quand c'est provisoire, une joie, un amusement, dans l'inconfort, dans les aspects "roots" de l'aventure. Que dormir comme des porcs, par terre, dans un salon qui sent la chaussette et se réveiller en contemplant la mer puis les bateaux de guerre d'Angleterre, c'est génial. Soyez jeunes, bordel ! Cessez avec votre confort troisième âge (dans les valises : un fer à lisser, du dissolvant, un bonnet en laine, des doudous, un ratatine-ordure) !
Je compte sur l'auberge de jeunesse pour enfoncer le clou, souligner les joies du routard. Pas de chance, c'est un château. On dirait la demeure de Darcy dans Orgueil et préjugés. Il est entouré de forêt, de prairies avec animaux divers, d'étangs, de lacs, de ponts en pierre, il y a un terrain de foot, une orangerie, une chapelle somptueuse, des statues, des massifs de fleurs, des oies. Ah, un élève trouve la douche trop étroite, quand même...
Le voyage se termine. Nous rentrons en France. Je médite. Je me demande si nous avons rempli le contrat. Le contrat intellectuel. Nous avons fait des visites, les élèves ont été attentifs. Ce qu'ils en retiendront ? La soirée disco sur le bateau, celui qui est tombé dans une mare de boue à Battle, le chauffeur, les amours passagères, le foot dans le parc anglais, les conneries faites en douce, quelques phrases vite devenues cultes. Ils auront profité de leur autonomie, de l'absence de leurs parents, ils auront joué aux grands, dansé, couru et rigolé, joué au bord de la mer. Que restera-t-il de 1066, de Guillaume, d'Hastings et de la couronne d'Angleterre ?
Nous sommes assis par terre, dans une navette du tunnel sous la Manche. Nous mangeons d'immondes sandwichs au fromage inclassable. Nous encerclons une voiture anglaise. Ses occupants, un couple, deux chiens, remontent les vitres. Ils n'osent ni bouger ni sortir. Ils n'osent pas non plus regarder le pique-nique des adolescents français, heureux, à l'inaltérable éveil et l'esprit aiguisé. Miracle de l'épopée, ruses de la pédagogie, nous retombons sur nos pieds : des Anglais assiégés ! Jamais nous n'avons été aussi proches de Guillaume le Conquérant. De sa conquête nous avons fait notre aventure. Ouf, nulle imposture !...
Mara Goyet (Professeure d'histoire-géographie, écrivaine et blogueuse sur Lemonde.fr)
Tiens ! juste à l'instant, j'ai une pensée pour Jérôme Savary, son Grand Magic Circus et ses Animaux tristes. A quoi ça tient les souvenirs !
Septembre dernier, pour les Journées du Patrimoine nous avons trainé dans les jardins de l'Elysée à la Maison Martinièrede Vaux sur Seine en passant par la mairie d'
Un mouton placide semblait écouter attentivement le discours du président.
Sur la terrasse, derrière le Palais, des insectes aussi mystérieux que le Scarabée d'Or côtoient des tortues scrupuleuses.
Entrant dans l'édifice, nous somme accueillis par des griffons majestueux asservis à supporter un bureau.
En mairie d'Oinville, on brandit fièrement le coq descendu du clocher tout proche.
Arrivés à la Martinière, d'hypothétiques hippocampes montent la garde pour cantoner les insectes mordorés à la place que leur a assigné l'artiste qui les a représentés.
De retour à la maison, nous retrouvons la chatte fidèle,
Dimanche, c'est la fête des grands mères. En voilà encore une invention destinée à promouvoir les
commerces de fleurs, de pâtisserie et de confiserie !
Des fleurs, j'en trouve en abondance au hasard de mes pages et je ne sais pas encore la quelle je vais vous
montrer, mais j'ai surtout l'envie de saisir l'occasion pour parler un peu de ma mère et de mes deux grands mères. Je me demande quelles auraient leur réaction à l'actualité récente. Elles
étaient toutes les trois parfaitement monarchistes, convaincues que nous sommes soumis à l'autorité de chefs désignés par Notre Seigneur. Comment auraient elles compris la démission de Pape ? Je
suis persuadé qu'elles en auraient été toutes abasourdies, que cet événement aurait été ressenti par elles comme inacceptable, incompréhensible.
Voir l'image de ce vieil homme nous annonçant qu'il s'en va m'a rappelé la façon dont Léo Ferré s'adressait à
son prédecesseur. Je la trouvais savoureuse à l'époque et elle me séduit encore aujourd'hui.
Vendredi 1er mars
Eh ! Papiluc, ça
signifie quoi, ces élucubrations sur le temps passé ?
Où est-ce qu'elle
est ta fleur ?
On ne peut pas
confondre Ferré et Fleuriste.
Nul ne sait
quelle fleur donnerait la graine d'anar si l'on avait
Tu lis quoi en ce moment ?(c'est le thème du défi de samedi 23 février, montre moi ce que tu lis, un livre, une recette, un blog, le
journal....???)
*rdv samedi 23 février
NON ! je ne vais pas encore une fois feindre de m'insurger contre l'indiscrétion deVirginie Bqui, au prétexte de
sonDéfi photo !cherche, de semaine en semaine, à pénétrer notre intimité, nous dépouillant chaque fois un peu plus de ce qu'il nous reste de pudeur. Si je veux me faire
plaindre, comme je viens de mettre un peu d'ordre dans mon armoire à pharmacie, je vais prétendre que je ne lis plus depuis longtemps que les notices des tombereaux de médicaments dont m'abreuve
le corps médical (j'aime mettre en avant ma facette grand malade) mais ce ne serait pas très visuel et je n'oublie pas qu'il s'agit montrer “cette photo(qui)ne parle qu'à moi„
Alors, je soulève mon apathie, saisis mon APN et monte jusqu'à ma table de
nuit.
En ce moment, je me laisse guider avec bonheur par Dennis Lehane dans les villes et les faubourgs de la Nouvelle
Angleterre à la fin de la première guerre mondiale. Et puis, de temps à autre, je vais butiner au hasard des pages une pensée profonde, futile ou cocasse parmi « Les Idées des Autres »
Simon Leys ~ Les idées des autres : Pour l'amusement des lecteurs oisifs ~ Editions Plon
Dennis Lehane ~ Un Pays à l'Aube ~
Traduction (américain) : Isabelle Maillet ~ Rivages / Noir
Ces deux livres m'ont été offerts par
mes enfants (Remerciements)
Le 14 février 2008, un rayon de soleil annonçant le retour prochain du printemps, projeta l'ombre du
mirabellier sur le mur du garage. Toujours aussi fleur-bleue, malgré l'âge qui vient raidir les articulations et freiner les émerveillements, je voulus y voir l'image d'un cœur apparu à bon
escient pour célébrer la Saint Valentin et je publiai son image ici.
Aujourd'hui, cinq ans plus tard déjà, je ne trouve(je ne cherche)pas d'autre image pour relever le nouveauDéfi Photo !que nous propose cette semaineVirginie B :
“C'est pour cette occasion que je te donne rendez-vous pour le défi
photo sur le thème d'un coeur !
0Un coeur à manger,
Un coeur en déco,
Un coeur grifonné sur une feuille,
Un coeur dans ta maison...„
Joyeuse belle entrée à tous dans le nouveau printemps !