j'ai rêvé cette nuit du départ salutaire .
partir permet d'être
et si je suis nous sommes,
lors du somme chacun s'envole
j'ai rêvé cette nuit du départ salutaire .
partir permet d'être
et si je suis nous sommes,
lors du somme chacun s'envole
Oui, partons, allons voir ailleurs si nous nous trouvons mieux.
En partant nous allons, en allant nous serons, en étant nous verrons.
Soyons, je n'ai rien de mieux, rien de plus à nous souhaiter, alors retrouvons nous.
Et rions, si le coeur nous en dit.
Promenons nous dans l'absurde, ça nous dit !
Lou Reed - Walk on the Wild Side (Official Audio)
Official Audio for "Walk on the Wild Side" by Lou Reed Listen to Lou Reed: https://loureed.lnk.to/listenYD Watch more videos by Lou Reed: https://loureed.lnk.to/listenYD/youtube Check out his ...
Plus aléatoire, je ne vois pas ce que je pourrais inventer !
Un livre pris par hasard sur l'étagère supérieure de la bibliothèque, parce
que la couleur de sa couverture évoque les fruits sur le point de murir.
Un livre non lu, ou bien alors totalement oublié : Henri Troyat, Une Extrême Amitié, publié dans une édition La Bibliothèque du Temps Présent par Rombaldi, sous copyright La Table ronde
,
Ouvert au hasard à la page 170, et parcouru jusqu'à trouver une phrase qui me parle.
"Il éleva la main de Corinne et la porta à ses lèvres. Leurs regards se mêlèrent.
Avec un parfum de peau tiède, entra en lui la certitude triomphante qu'il
commettait une sottise."
Je dédie cette page foutraque à Josette qui me commentait à propos d'Apollinaire et qui, plus courageuse que moi, continue d'être fidèle au Croqueurs. Gloire lui soit rendue !
...Vous et moi nous en allons
Comme s'en vont les écrevisses
A reculons, à reculons.
Ah que j'aime Apollinaire,
son bestiaire,
Cette écrevisse qui me parle tellement que j'ai parfois le délire de l'avoir moi même inventée et écrite.
C'est une drôle de saison cette mi mars qui est encore l'hiver et sent déjà tant le printemps.
Où je renoue avec ce blog négligé depuis si longtemps, où je tremble d'avoir si peu d'inspiration.
Je cherche à renouer avec mes anciennes amies des Croqueurs de môts espérant que leurs défis stimuleront enfin ma créativité agonisante.
A bientôt vous donner des nouvelles👉
Ce soir, ce ne sera pas une photo qui déclenchera mon envie de vous raconter, mais une chanson, un poème qui me rappelle la Marseille des années 60, lorsque je trainais ma carcasse dans les clubs de chanson où j'ai découvert ce chef d'œuvre chanté par une magnifique jeune femme. Elle me parlait tellement, moi le cosmopolite se voulant apatride et qui aimait les étrangères quand il était petit enfant.
Qu'est devenue Marseille plus d'un demi-siècles plus tard, y a-t-il encore des scènes alternatives de cabarets improvisés dans les arrières salles de bars du quartier de l'opéra ?
Des vieillards comme moi se souviennent ils du Club de la Chanson et des Arts ou de La Chansonnerie que nous avions imaginée et réalisée ensuite ? Si c'est le cas, vous n'imaginez pas le bonheur que vous me procureriez en laissant un petit mot à ce sujet dans les commentaires. Je ne connais plus Marseille, quelle surprise, quelle joie si elle me reconnaissait !
Et pourtant si : cela fait presque cette durée que ce blog est en sommeil, que son auteur n'a plus cherché la moindre idée pour l'alimenter.
Comme il faut bien trouver quelque chose pour redémarrer la machine poussive, j'ai choisi de renouer avec ce qui avait été mon idée de départ, idée que j'avais très vite abandonné : tirer par le plus véritable hasard une photo de mes archives, l'afficher et faire n'importe quel commentaire à son sujet.
C'est amusant que ce hasard m'amène à Noirmoutier et célèbre une de ses fiertés gustatives, sinon culinaire, la pomme de terre, justement le jour où il n'y en a que pour Alexandre Couillon et sa troisième étoile au guide Michelin.
Hélas ! vous vous en doutez, cela coûte un bras, mais on peut dire s'on se régale... Et puis pour compenser, manger des pommes de terre tout le reste du mois.
Oui madame la diététicienne, avec tout le respect que je vous dois, je sais bien que mon conseil est de fort mauvais goût. Qui se lèche les babines se mordra les doigts.
J'espère vous donner des nouvelles sans attendre MMXXVIII 2028.
Voilà ce que l'on découvre sur la porte vitrée du bureau, sans aucune autre explication. On veut supprimer le service de réanimation de notre hôpital, au risque de le condamner à terme et on n'hésite pas à supprimer un service de proximité. on peut dire qu'on marche sur la tête.
Notes prises pendant la nuit du 18 au 19 mars 2016 (dernière nuit à la clinique d'Evecquemont)
Vers 22 h, endormissement
22h50 réveil, pipi, rendormissement
23h38 réveil, pipi, rendormissement
2h22 réveil, pipi, recouchage, extinction des lumières mais impossible de retrouver le sommeil
(Violents sifflements acouphènes)
3h36 à force de triturer des pensées diverses sans retrouver le sommeil, je rallume la lumière, allume la radio pour entendre de la musique douce, inspirante et commencer à concrétiser un projet qui traînait depuis un moment déjà : écrire la description de ce que je ressens en laissant aller mon inspiration même pas morbide.
Comment faire ? L'infirmier de nuit, après avoir noté ma tension artérielle m'a salué du coutumier "N'hésitez pas à faire appel à nous en cas de besoin.
-J'espère ne pas avoir à vous importuner" répondis-je tout aussi coutumièrement.
Vais-je aller lui demander quelques feuilles de papier A4, quitte à passer pour un hurluberlu ?
Après un morceau de jazz, c'est maintenant Bashung,
Fantaisie militaire que l'on entend, puis des bavardages que je n'écoute pas.
Je ne veux pas allumer mon ordinateur qui pourrait
Accordéon
servir de bloc note mais dont l'excitation propre aux écrans m'empêcherait à coup sûr de retrouver le sommeil.
Bavardages. Vincent Courtois, Sémaphore, extrait de West son dernier album. Sublime.
3h56 plutôt que faire appel à la gent soignante je préfère prendre l’agenda que m'ont offert les Apprentis d'Auteuil malgré l’exiguïté de ses pages ne favorisant pas l’expression littéraire. (l'occasion de me souvenir de la dévotion particulière que mes parents portaient au père Brottier)
Journal : l'OM a encore perdu ce soir. J'éteins la radio.
Ca bavarde, parle de Marseille, pas de foot-ball.
Merde, on est samedi, ce n'est pas Patrick Cohen.
De qui se moque-ton ?
(Outre l'impression d'être correctement soigné)
Trouver la fontaine d'eau raffraichie juste à la porte de ma chambre
Un vrai respect des traditions (Des verres Duralex 7 ® MADE IN FRANCE, ça me ramène soixante ans en arrière, sur la toile cirée de la table familiale)
Comme une overdose de comprimés aux formes rigolotes
L'emploi d'une langue châtiée (c'est quand même plus joli et agréablequ' un "Défense de jeter" , par exemple.
Et puis, cerise sur le gâteau, d'en sortir dans deux heures à peu près !
Contempler le lever de soleil de sa fenêtre en attendant les premiers soins de la matinée, vous conviendrez qu'on peut imaginer pire torture. Reste ensuite à tuer le temps en attendant le petit déjeuner qui ne parvient pas dans les chambres avant 8h30. C'est moyennement moins agréable. J'ai mis à profit ce laps ce matin pour achever la lecture de "L'assassin qui rêvait d'un place au paradis" de Jonas Jonasson. Et j'ai continué d'éclater de rire au moins deux fois par page,jusques et y compris l'ultime des remerciements :
"Parmi tous ceux que je ne peux pas citer sur cette page, je voudrais en particulier nommer Dieu. Il mérite un grand merci pour la permission de le faire d'apparaître dans mon récit, mais je trouve qu'il devrait se donner plus de mal pour que ses supporters les plus fervents ne se prennent pas tant au sérieux. Pour qu'on soit plus sympas les uns avec les autres et qu'on ait plus de raisons de rire que de pleurer J'en demande trop ? RSVP." Jonas JonassonJe n'ai pas encore trouvé l'occasion de l'installer sur l'un des thèmes quotidiens de notre #DéfiLivres (le livre, car l'auteur oui) mais il va falloir que je trouve le biais ! (Marie, détourne les yeux, s'il-te-plait)